«L’écrin et le joyau» serait un bon titre pour cette chronique. Le joyau, c’est bien sûr la première aventure de Benvenuto Gesufal au sein du Vieux Royaume.
Être un assassin dans la République de Ciudalia, ça paraît simple au premier abord. On s’approche de sa victime, on lui fait son affaire et on décampe vite fait. Pourtant, pour Benvenuto, ça va vite devenir compliqué car, sans le savoir, il vient de mettre le doigt dans un complot machiavélique qui va faire de lui une cible que tout le monde tentera de retrouver et d’éliminer.
Ce récit, initialement paru dans Janua Vera, est un joyau d’écriture. Jean-Phi lippe Jaworski maîtrise à merveille la langue française avec son style riche et agréable, mais il excelle aussi dans le domaine du tempo et du suspense. Il perd volontairement le lecteur sur des fausses pistes pour mieux le surprendre avec cette intrigue à tiroirs.
Quant à l’écrin, il s’agit des illustrations de Laureline Mattiussi (issue de la BD) qui subliment le texte à coups de noir, de blanc et de rouge, rendant parfaitement l’ambiance inquiétante de la cité et les dangers qu’affronte l’assassin en péril. Pour ceux qui ne connaissent pas l’auteur, ce « beau livre » est une invite à lire Janua Vera bien sûr, mais aussi Gagner la guerre qui se passe dans le même Royaume.
Chronique de Philippe ‘1540’ Goazempis
Nous en pensons
Notre avis
4,9
Être un assassin dans la République de Ciudalia, ça paraît simple au premier abord. Pourtant, pour Benvenuto, ça va vite devenir compliqué car, sans le savoir, il vient de mettre le doigt dans un complot machiavélique qui va faire de lui une cible que tout le monde tentera de retrouver et d'éliminer. Ce récit, initialement paru dans Janua Vera, est un joyau d'écriture.