À Ank-Morpork, une confrérie à peine constituée mais déjà pleine de traditions séculaires fait apparaître un dragon grâce à un livre de magie volé à l’université invisible. Le but du grand maître est de prendre le pouvoir sur la ville, mais très vite la situation devient incontrôlable et jubilatoire. Dans ce but il veut mettre un usurpateur sur le trône, en réalité un pantin.
Pour contrer ce terrible danger il trouve en face de lui, le guet municipal, tombé en désuétude depuis l’intégration de la guilde des voleurs et des assassins dans les institutions de la ville. C’est à ces derniers de réguler la criminalité par un taux de délits autorisé par le Praticien. La fine équipe du guet dont la maxime pourrait être « courage fuyons », dirigée par le capitaine Vimaire, se retrouve face au monstre qui brûle leurs locaux. Dame Ramkin, membre de la noblesse d’Ankh-Morkop et spécialiste des dragons les aide. Prise de sympathie pour ces hommes et plus particulièrement le capitaine, elle leur fournit un nouveau local dans le quartier des Orfèvres ce qui nous donne le guet des Orfèvres… si ça ne vous rappelle pas quelque chose…
Tous les éléments du policier sont présents et distillés dans l’univers loufoque d’Ank-Morpok et des pourfendeurs de dragons professionnels. Forcément, ils ne peuvent qu’être détournés et faire fonctionner les zygomatiques du lecteur. Les jeunes héros venant toujours à propos en prennent plein leur grade. Hé oui ! Pas de dragon tué, pas de trône. Au passage les traits noirs de l’humanité sont soulignés au point d’en dégoûter un dragon sanguinaire.
Comme toujours, les annales du disque monde n’engendrent pas la mélancolie, les jeux de mots font mouche, les personnages sont toujours en décalage horaire avec la situation et être bibliothécaire est vraiment un métier dangereux surtout quand il faut s’aventurer dans l’espace B. Bon voyage !
Chronique de Séverine Thonas
Éditeur | Pocket |
Auteur | Terry Pratchett |
Pages | 350 |
Prix | 7€ |
Nous en pensons ...
Notre avis
3.8
Comme toujours, les annales du disque monde n’engendrent pas la mélancolie, les jeux de mots font mouche, les personnages sont toujours en décalage horaire avec la situation et être bibliothécaire est vraiment un métier dangereux surtout quand il faut s’aventurer dans l’espace B. Bon voyage !