Tout premier roman d’un jeune auteur, A L‘Encre des ténèbres met en scène un jeune écrivain, Sam, vampirisé par l’esprit d’un chevalier nordique du moyen-âge. Ses amis, qui en pâtissent, essaient de comprendre ce qui leur arrive…
Si, très courte—quatre-vingt pages, en fait c’est davantage une novella qu’un roman—, cette histoire fantastique se lit agréablement et livre au détour des pages quelques scènes très réussies, avec des dialogues d’un assez bon niveau, elle laisse également un goût d’inachevé. On ne peut pas voir cette œuvre comme un tout ; il semble qu’elle soit une suite d’histoires issues de l‘imagination de l’auteur, que celui-ci est parvenu à mettre bout à bout pour faire un tout à peu près cohérent, que l’on comprend certes, mais qui du coup ne laisse pas une impression impérissable.
Il est néanmoins visible que ce roman est le premier publié de l’auteur ; on pardonnera ainsi quelques maladresses, et on attendra plus tard de lui un scénario véritablement construit, plus expliqué et développé, et des entre-scènes peut-être un peu moins naïves. Le sujet de cette première expérience méritait autrement plus de place ; c’est quand même un encouragement pour l’auteur, quand on se dit ça après la dernière page !
Chronique de Olivier Bourdy
Editeur | Nuit d’avril |
Auteur | David Gibert |
Pages | 85 |
Prix | 12,50€ |
Nous en pensons ...
Notre avis
2.3
Le sujet de cette première expérience méritait autrement plus de place ; c’est quand même un encouragement pour l’auteur, quand on se dit ça après la dernière page !