Le Prix littéraire japonais Hoshi Shinichi qui récompense un œuvre de SF japonaise depuis 2013 à la particularité d’accepter les textes d’aliens et d’intelligence artificielle (IA). Cette année parmi les 1450 candidatures, 11 provenaient de textes issues d’IA. L’un d’eux à atteint la phase finale de cette « compétition » qui est divisée en quatre étapes et dont les membres du jury ne connaissent pas l’origine des texte.
L’intelligence artificielle créée par l’équipe du professeur Hitoshi Matsubara, professeur d’information à l’Université du Futur à Hakodate (nord du Japon) a « écrit » le roman intitulé Le Jour où l’ordinateur a écrit un livre (Konpyuta ga shosetu wo kaku hi). Pour ce faire, l’équipe de Matsubara a défini le cadre du roman, en choisissant les grandes lignes de l’intrigue et le genre des personnages. L’IA s’est chargée de sélectionner des mots et des phrases préparés par les humains et de les ordonner afin de leur donner un sens, ce qui équivaudrait à 20% du travail.
D’après Satoshi Hase, un auteur-scénariste de SF, le roman de l’IA de Matsubara avait une bonne structure mais manquait de personnages solides.
Pour Hitoshi Masubara qui s’exprime dans un article de Yomiuri Shimbun, « Jusque là, les programmes d’IA ont été utilisés pour résoudre des problèmes auxquels on peut donner une réponse, comme les jeux de Go et de shogi. Je rêve que le potentiel de l’IA se développe au point d’égaler la créativité humaine. »