Dans ce troisième volume des Dossiers Vampire, Jack Fleming (le journaliste devenu vampire) et Charles Escott (le détective anglais) sont bien décidés à élucider le mystère de la disparition de Maureen l’ex-petite amie vampire de Jack. Sa trace se perd cinq ans auparavant, laissant Jack Fleming en proie à un doute insupportable.
L’enquête va mener l’ancien journaliste et le détective à New York, où les talents de comédien d’Escott et les avantages de la condition de vampire de Fleming ne seront pas de trop pour résoudre cette affaire. D’autant plus que cette fois-ci, ils rencontreront un autre vampire, Jonathan Barrett.
Dans les Dossiers Vampire, dont chaque titre d’ouvrage contient le mot « sang », le vampire transmet sa condition par échange de sang entre amants mais la transformation ne prend effet qu’une fois la personne décédée, si elle n’est pas immunisée. Sinon la mort est définitive. Le vampire ne se reflète pas dans les miroirs et il peut se dématérialiser, ce qui est très utile lorsque l’on mène une enquête. Il doit dormir la journée sur sa terre natale, peut être gravement blessé par du bois et, bien entendu, ne se nourrit que de sang.
Cette série relève autant du polar que du fantastique. L’atmosphère des films noirs est bien rendue, d’autant plus que l’action se situe dans l’Amérique des années 30 et se déroule, bien entendu , surtout la nuit. Les couvertures de Richard Guérineau sont très réussies et illustrent avec talent le climat de la série.
Le duo formé par les deux héros est attachant : un érudit curieux, ancien acteur de théâtre, et un journaliste qui a découvert sa condition de vampire après avoir été assassiné. Un vampire malgré lui qui a encore du mal à assumer ses pouvoirs surnaturels.
Raconté à la première personne par Jack Fleming, le vampire, chaque ouvrage de la série peut être lu indépendamment des autres. Action, romantisme, humour, les ingrédients sont bons même si l’ouvrage est loin de laisser un souvenir inoubliable. Tout d’abord à cause de son manque d’originalité. Le climat des années 30, les quelques références culturelles, les femmes très sexy, donnent une couleur particulière à l’histoire mais il s’agit juste d’un décor. Un vampire qui mène l’enquête, ce n’est pas nouveau. Les dialogues réussis donnent de la vie au texte mais le rythme un peu trop régulier de l’histoire ne nous réserve pas suffisamment de surprises.
Il semble que l’objectif de ce roman sans grande prétention est de faire passer un agréable moment, et il y parvient plutôt bien.
Chronique de Carole ‘1458’ Wagner
Éditeur | J’ai Lu |
Auteur | P.N. Elrod |
Pages | 285 |
Prix | 5,51€ |
Nous en pensons ...
Notre avis
3.0
Le duo formé par les deux héros est attachant : un érudit curieux, ancien acteur de théâtre, et un journaliste qui a découvert sa condition de vampire après avoir été assassiné.