À treize ans, l’ex-bergère Tiphaine Patraque est maintenant une sorcière prometteuse, mais son jeune sang peut parfois l’inciter à des actes quelque peu inconséquents. La preuve quand sa tutrice, mademoiselle Trahison, l’emmène assister à une danse Morris singulière, loin dans les montagnes : emportée par son envie, la jeune fille s’élance, et se retrouve à danser avec l’Hiverrier, l’esprit de l’hiver. Voilà que cet esprit quasidivin s’éprend d’elle et voudrait l’épouser. Si cela arrivait, il se pourrait que le printemps ne revienne jamais…
Si Terry Pratchett fatiguait un peu durant les dernières années de sa carrière, il reste néanmoins qu’il pouvait encore nous offrir des pépites. Pour preuve, cet Hiverrier. D’accord, il fait partie du cycle Tiphaine Patraque, et donc on y voit débarquer les Nac Mac Feegles, ces petits gnomes bleus aimant la bouffe, la guerre et la bagarre qui parlent un patois assez cocasse. Mais aussi, depuis la fin du tome 2, ce sont Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et toute une clique de sorcières plus ou moins vieilles et plus ou moins douées qui sont entrées dans la vie de l’ex-bergère ! Et tout un réseau de petites histoires annexes – histoires de succession, d’apprentissage des relations amoureuses – se tisse dans ce récit, avec bien sûr la Mort qui viendra faire un petit coucou en passant. Un roman du Disque-Monde pour la jeunesse qui s’avale d’une traite. J’en reprendrais bien encore… Ça tombe bien, il reste Je m’habillerai de nuit à lire ensuite dans la série.
Nous en pensons ...
Notre avis
3.8
Si Terry Pratchett fatiguait un peu durant les dernières années de sa carrière, il reste néanmoins qu’il pouvait encore nous offrir des pépites. Pour preuve, cet Hiverrier.
dommage que les Thiphaine Patraque ne soient édités que sous forme de roman , cela aurait donné des BD du tonnerre et fait connaître Terry Pratchett aux plus jeunes