Amalia, héritière de la famille Van Esqwill, et Hirion, héritier de la famille De Wautier, ont été éduqués pour devenir des citadins de demain : « des âmes neuves qui ne seraient plus forgées par les comptines des nourrices et les ânonnements dogmatiques des frères laïcs. »
C’était sans compter l’arrivée de Yonas dans leur groupe d’étude. Ce fils d’un simple propriétaire d’écluse a apporté une petite touche de fantaisie dans leur monde si rationnel et pragmatique. Les familles Van Esqwill et De Wautier commencent à s’inquiéter de la promiscuité de ces trois jeunes gens.
Ils ont peur que leur complicité fasse jaser et s’empressent de fiancer Amalia et Hirion. Surprise par ce mariage contraint avec son meilleur ami, Amalia se plie néanmoins à la volonté de ses parents. D’autres événements l’inquiètent bien plus que cette union. Comme la guerre qui semble prête à éclater entre Dehaven, sa ville, et les colonies.
Ou encore, les dernières lubies de son fiancé qui utilise des objets qu’il a réussi à ensorceler. Parmi ces objets se trouve un miroir dont le reflet montre aux trois amis une autre réalité. En parcourant Dehaven avec le miroir, il découvre les contours d’une autre ville qu’ils nomment Nevahed. Où se situe cette ville ? Pourquoi n’y voient-ils aucun habitant ? Amalia, Hirion et Yonas vont tenter d’élucider ces mystères.
La plume de Claire Duvivier est très agréable. Elle nous immerge avec facilité dans la ville de Dehaven qui s’avère être l’un des personnages principaux de cette histoire. Le seul point qu’on pourrait reprocher à l’intrigue de ce roman, c’est qu’elle prend du temps à se mettre en place. Il faut pratiquement attendre la moitié du récit pour que la magie survienne.
Mais dès qu’elle est là, la curiosité est à son comble ! Difficile d’arrêter la lecture tant on a envie de savoir le fin mot de l’histoire, histoire qui se termine sur un suspense insoutenable. Vivement le tome suivant !
Chronique d’Agathe ‘1808’ Tournois