Yal Ayerdhal est décédé mardi 27 octobre 2015 à Bruxelles des suites d’une longue maladie à l’âge de 56 ans. Depuis un an, il informait ses contacts de Facebook de sa lutte contre le cancer.
On lui doit 25 romans, dont Demain, une oasis (Fleuve noir, 1992, Grand prix de l’Imaginaire 1993), Parleur ou les chroniques d’un rêve enclavé (J’ai lu, 1997, prix, réédité Au diable vauvert), Étoiles mourantes (coécrit avec Jean-Claude Dunyach, J’ai lu, 1999, prix Tour Eiffel1999 et Ozone 2000), TRANSparences (Au diable vauvert, 2004, Grand prix de l’Imaginaire 2004 et prix Michel-Lebrun), RCW (Actu SF, 2012, prix Rosny aîné 2013) et Rainbow Warriors (Au diable vauvert, 2013, prix Bob Morane et Rosny aîné 2014).
Connu aussi pour ses coups de gueule, Ayerdhal était un auteur engagé, dénonçant l’injustice et la dégradation du monde dans ses écrits, il se battait aussi au service des auteurs. Il est notamment l’un des fondateurs du Droit du serf, collectif engagé contre la loi Hadopi ou la législation sur les œuvres indisponibles du 20e siècle.
On le retrouvera en librairie en 2016 puisque seront réédités Bastards au Livre de poche (réédition), L’Histrion, Scintillement et Sexomorphoses Au diable vauvert.
Il était en train de terminer son dernier roman Kwak.