Arte va diffuser les 11 et 18 février la première saison de Trepalium, une série télévisée française de science-fiction.
Dans un futur proche, 80% de la population est au chômage. Un mur isole les actifs, les séparant physiquement des inactifs, ou aussi appelés zonard. Au fil du temps des tensions se sont installées au sein de la zone, où certains chômeurs entrent en rébellion à travers des actes de sabotages. L’équilibre entre la Ville et la Zone se fragilise alors.
Le gouvernement à travers sa Première ministre décide d’intégrer 100.000 inactifs à travers un plan de solidarité nommé « Emplois solidaires ».
Créée par Antarès Bassis (Porteur d’hommes) et Sophie Hiet (Mère et fille, Le Beau monde), Trepalium est réalisée par Vincent Lannoo (Vampires, Au Nom Du Fils) qui déclare avoir pour références « Brazil, 1984, Metropolis« . Du côté du casting, on verra Léonie Simaga (Que d’amour, Les Limiers), Pierre Deladonchamps (RIS, House of Time) et Ronit Elkabetz (Le Procès de Viviane Ansalem, Invisible) entre autres.
Constituée de 6 épisodes, la série sera diffusée en l’espace de deux soirées les jeudi 11 et 18 février.
En effet, ce genre de film a l’avantage de nous faire réfléchir, et nous montrer que le problème ne vient pas de la technologie (qu’il faut au contraire encourager) mais plutôt de notre système économique, les mentalités rigides, nos conditionnements qui font qu’on est dans les faits beaucoup moins libre qu’on pourrait le croire à priori. L’enjeu du XXIe siècle sera de remettre en cause tout cela, à commencer par le culte de l’effort et la culpabilisation du faible. Je pense que l’idée d’un revenu d’existence universel paraîtra évidente dans quelques années, au vu du problème du chômage qui tient de plus en plus aux mutations de nos sociétés par la technologie et la mondialisation. Il faut voir ces mutations comme positives, puisqu’elles nous donnent l’opportunité d’évoluer sur le plan anthropologique et psychologique.
C’est pourquoi je pense qu’un progressisme intégral ne peut passer que par le technoprogressisme (idéologie encore très méconnue du grand public). 😉