Hatanaka, grand maître samouraï, enseigne son art à son jeune élève Ichirô. Arrivé à l’adolescence, ce dernier apprend de la bouche de son professeur ses origines. Son père était un seigneur et sa mère d’une grande beauté était convoitée par un autre seigneur : le Daimyo. Ne pouvant obtenir ce qu’il voulait, il tua le père d’Ichirô. Hatanaka, général protecteur de cette famille, au lieu de pratiquer le seppuku comme le veut la tradition, sauva la mère enceinte. Mais elle mourut lors de l’accouchement et Hatanaka éleva seul l’enfant.
À partir de cet instant, Ichirô n’a plus qu’une pensée : se venger. Il part avec son maître combattre le tyran. Ils prennent à leur service Buta, un paysan poltron. Onô, un autre samouraï, Jotarô, un voleur, et Aiko, une ninja, se joignent à eux. La vengeance d’Ichirô sera plus difficile que prévu. En effet, le Daimyo utilise la magie noire et se transforme petit à petit en dragon maléfique. Le dernier chapitre s’achève par une révélation très surprenante à bien des égards.
Avec un style très fluide, l’auteur nous plonge dans un Japon médiéval sans fioriture ni concession. On y retrouve aussi l’atmosphère des mangas. De plus, l’imaginaire fonctionne très bien et rappelle les films de Tarantino (Kill Bill et consorts). Il aborde différents thèmes : la fougue de la jeunesse alliée à un certain manque de discernement, la sexualité telle que pratiquée à cette époque, la différence entre les castes et l’incompréhension qu’elle génère. Ce roman se lit avec plaisir, dans cette nouvelle collection « Pandore » qui s’adresse plutôt aux jeunes adultes.
Nous en pensons ...
Notre avis
3.6
Ce roman se lit avec plaisir, dans cette nouvelle collection « Pandore » qui s’adresse plutôt aux jeunes adultes.