L’inquiétude plane sur le monde d’Earwa. Maithanet, chef religieux des Mils Temples, prépare la Guerre Sainte. Contre qui ? Le scolastique du Mandat – école de sorciers qui craint le retour de la Consulte et l’avènement de la Seconde Apocalypse avec elle – envoie l’espion Achamian pour faire la lumière sur les desseins du grand prêtre.
La Consulte n’est-elle plus qu’un mythe ou une horrible réalité ? Qui est cet homme venant du nord et prétendant être le descendant du roi qui combattit l’Apocalypse ? Tous les indices sont là pour suggérer à Achamian la proximité de la fin des temps…
R. Scott Bakker nous arrache au monde réel pour nous transporter dans le sien, classique d’heroic fantasy, certes, et pourtant riche en petites originalités. Le style est entraînant, les personnages intéressants et travaillés même si l’auteur n’a pas pu s’empêcher de leur donner à chacun une classe comme dans un jeu de rôle médiéval fantastique : on retrouve le sorcier, le barbare, le moine ou le prêtre. Mais on plonge dans ce livre aisément et les aventures des protagonistes donnent envie de connaître la suite.
Pourtant, attention à ne pas se perdre dans ce monde riche, parfois difficile à cerner tant les références non expliquées s’enchaînent. Cette aura de mystère ne déplaira pas au lecteur averti, bien au contraire, mais risque de perdre le débutant qui ne connaît pas grand chose aux mondes imaginaires de l’heroic fantasy. On regrette aussi la lenteur de l’action malgré le style agréable de l’auteur, même si elle est bien menée. Bref, ce n’est pas le livre de l’année, mais il mérite d’être lu, car il fait passer un bon moment et surtout, on a vraiment envie de connaître la suite lorsqu’il se termine, c’est là l’essentiel.
Chronique de Adeline Lacour
Éditeur | Fleuve Noir |
Auteur | R. Scott Baker |
Pages | 460 |
Prix | 20€ |
Nous en pensons ...
Notre avis
3.0
Bref, ce n’est pas le livre de l’année, mais il mérite d’être lu, car il fait passer un bon moment et surtout, on a vraiment envie de connaître la suite lorsqu’il se termine, c’est là l’essentiel.