Sur la planète Terre, à la fin de leur année scolaire, Zec, Éden et Louis se retrouvent pour passer ensemble leurs vacances d’été. Ils voyagent, via un vortex lumineux, vers une destination un peu particulière : la planète Chébérith. Cette planète leur est chère. Lors de leurs précédentes aventures, ils l’ont sauvée de la destruction *. À leur arrivée, Zec et Éden (qui sont des Extraterrestres ailés comme les autochtones) ainsi que Louis, pur terrien, retrouvent leurs amis chébériens.
Ils apprennent que l’un d’entre eux, Lodan, les attend sur un site de fouilles archéologiques dans le désert de l’Etlal. En effet, son équipe, et lui ont déterré une roche rose en forme de goutte d’eau, enterrée depuis des siècles dans le sable. Elle viendrait de Luet, la lune rose de Chébérith. Très heureux de pimenter leurs vacances par une aventure archéologique, les trois jeunes partent les rejoindre. Là-bas, ils découvrent cette étrange pierre qui, une fois déterrée, se met à vibrer et à léviter à quelques mètres du sol. Après une rencontre dramatique avec une tribu de Chébériens aux ailes brunes, suivie de la destruction du camp d’archéologie par d’autres Chébériens, aux ailes rouges, Zec, Éden et Louis comprennent le secret des pierres. Ils partent alors en quête de la seconde pierre de Luet qui serait cachée sur l’île de Majilpuûr. Ils doivent arriver là-bas avant Roparzh – le chef du peuple des ailes brunes – et l’archéologue Abdon, qui veulent utiliser ces roches si particulières pour remonter le temps et modifier le passé, chacun avec un objectif personnel. Or retourner dans le passé risque de conduire à une époque où l’Avaleur de Mondes (l’entité maléfique qui a failli éradiquer la planète *) n’a pas encore été éliminé. S’ils atteignent leur but, le danger planera à nouveau sur Chébérith et ses habitants. Il y a donc urgence pour nos trois héros à retrouver leurs ennemis et ces pierres de Luet.
Carina Rozenfeld a connu le succès avec sa trilogie « La Quête des Livre-Mondes » récompensée par le prix Imaginales des collégiens (2009), le prix des Incorruptibles et le prix littéraire d’Issoire (2010). Elle se lance ici dans une nouvelle aventure passionnante qui prolonge la série. Dès les premières lignes, le roman montre les retrouvailles joyeuses et tendres des trois héros. Ils retournent sur la planète Chébérith où ils vont commencer leur nouvelle aventure. Ici, l’atmosphère, les paysages, les odeurs sont décrits de telle manière que le lecteur est transporté dans un monde fascinant, riche et opulent. Très vite, le roman démarre avec une intrigue forte, des drames et des rebondissements insolites, mais aussi beaucoup d’humour et quelques surprises… Carina Rozenfeld sait nous surprendre. Ce trio, deux garçons et une fille, schéma proche d’une saga anglo-saxonne bien connue, montre Zec – le premier garçon – réfléchi, courageux et curieux. Il est parfait en héros narrateur. Éden, c’est la jeune fille au caractère assez « première de la classe », mais jolie et attachante. C’est l’intellectuelle du groupe qui, par ses recherches, trouve les éléments historiques qui permettent de résoudre les énigmes. Louis a tout de l’adolescent débordant d’humour. Cela lui permet de résister à certaines pressions dues à sa nature humaine. Alors que le premier tome de cette nouvelle série se déroule principalement dans le désert, et nous fait découvrir trois peuples très différents, le second tome emmènera les héros vers les océans chébériens et leur faune, puis sur une île quasi sauvage. Il permettra de découvrir une autre communauté de cette planète. Carina Rozenfeld crée ce monde au moyen d’une écriture particulièrement naturelle et fluide. Son style entraîne le lecteur dans un récit passionnant, haletant, sans temps mort, mais avec suffisamment de pauses dans l’aventure pour découvrir la richesse de cet univers. C’est ce qui fait apprécier cette saga et donne envie de lire la suite que l’on espère aussi dynamique et captivante.
Chronique de Marie-Hélène Hochet
Nous en pensons ...
Nous en pensons ...
4.0
Carina Rozenfeld crée ce monde au moyen d'une écriture particulièrement naturelle et fluide. Son style entraîne le lecteur dans un récit passionnant, haletant, sans temps mort, mais avec suffisamment de pauses dans l'aventure pour découvrir la richesse de cet univers. C’est ce qui fait apprécier cette saga et donne envie de lire la suite que l'on espère aussi dynamique et captivante.