Une île. Dix clans. Tous les dix ans, une compétition désigne le champion de chaque tribu. Les dix élus s’affrontent ensuite dans la Quête de l’œuf d’or, qui détermine le clan dominant de l’île pour la prochaine décennie.
Le gagnant apporte gloire et puissance aux siens, et déchaîne l’enfer sur les autres : au cours du « banquet », les vainqueurs sont libres de massacrer et de réduire en esclavage les membres des autres clans. Faolan a assisté au « banquet » où toute sa famille a été dévorée. Sauvé par Torok, le fils du chef victorieux, qui l’a choisi comme esclave, il subit pendant dix ans les tortures imaginées par un garçon pervers et avide de domination.
Pour survivre, Faolan s’est accroché à un espoir : participer à la Quête, trouver l’œuf et se venger enfin. Dans cette Quête, chacun des candidats se bat, pour se sauver, pour sauver son clan, et pour se venger de ceux qui ont semé la mort et la destruction dix ans auparavant.
Jusqu’où seront-ils prêts à aller pour cela ? Faolan est de ces personnages dont on se souvient longtemps… Brisé, traumatisé, il oscille entre vengeance et désir d’arrêter toute cette folie meurtrière. Au fil des pages, on découvre l’étendue de son traumatisme et l’emprise de Torok sur son esclave. On suit sa quête quasi désespérée, son impuissance et son désespoir, quand il retrouve en lui une part de son bourreau, l’espoir qui naît en lui lorsqu’un peu d’attention, d’amitié, d’amour peut-être, lui est accordé. Mais comment peut-on survivre à tant d’horreurs ?
Le Dieu-oiseau est un roman initiatique, un récit psychologique sombre et violent qui parle de traumatismes, de vengeance, de résilience enfin. Soutenu par une écriture toujours aussi visuelle et par un sens du suspense certain, il prend le lecteur aux tripes et ne le lâche plus jusqu’à la fin, teintée d’une presque mélancolie.
Chronique de Sylvie ‘822’ Gagnère
Nous en pensons
Notre avis
4,3
Le Dieu-oiseau est un roman initiatique, un récit psychologique sombre et violent qui parle de traumatismes, de vengeance, de résilience enfin. Soutenu par une écriture toujours aussi visuelle et par un sens du suspense certain, il prend le lecteur aux tripes et ne le lâche plus jusqu’à la fin, teintée d’une presque mélancolie.