« Le Monde merveilleux du caca » de Félicité Bidel (Terry Pratchett présente…)

Pour les aficionados – peut-être devrions-nous dire les fous furieux – des romans de Terry Pratchett, Le Monde merveilleux du caca est un livre pour enfants mentionné dans le roman Coup de tabac. Dans celui-ci, le très jeune Sam junior, digne rejeton de Sam Vimaire, le légendaire chef du guet municipal, est un grand fan du bouquin, ainsi que de tous ceux de son auteur d’ailleurs, l’écrivain pour la jeunesse Félicité Bidel !

Il semble donc que Terry Pratchett ait retranscrit ce roman dans notre monde, afin de nous faire profiter des « aventures » du jeune Geoffrey ! Il n’oublie d’ailleurs pas la préface signée de Madame Bidel, ainsi que la dédicace… Concernant Geoffrey, ce dernier est un petit garçon d’environ six ans, qui vient passer quelques jours chez sa grand-mère à Ankh-Morpork. Le cadeau d’un oiseau sur sa veste ainsi que les paroles d’un vieux jardinier l’incitent à  se lancer dans une collection des cacas de tous les animaux ! Nous sommes vraiment en présence d’un roman pour la jeunesse, assez proche par certains côtés de ceux de la comtesse de Ségur : le jeune Geoffroy est bien élevé et respectueux, fait des rencontres, avance dans sa collection de cacas divers, et grâce à celle-ci Pratchett en profite pour rajouter une partie éducative qui s’avère plut tôt agréable.

Le livre est bien écrit, mais il n’est pas particulièrement palpitant ou hilarant ; c’est un roman assez sage, où le côté décalé des autres livres du disque-monde n’est pas présent. On se balade dans l’Ankh-Morpork équivalent au Londres du dix-neuvième siècle mâtiné de fantasy que Pratchett affectionne de plus en plus dans ses romans principaux. Ce n’est pas désagréable, mais les adultes resteront un peu sur leur faim, et les enfants, m’est avis, ne riront pas aux éclats comme le petit Sam. Enfin n’ayant pas sous la main d’enfant en âge d’apprécier, je n’ai pas pu vérifier !

L’intérêt du livre est quand même rehaussé par les dessins qui l’accompagnent, dans le style des gravures qui illustraient les livres de Dickens, Stevenson ou Jules Verne. Avec la couverture brochée et une texture extérieure qui rappelle la toile, l’objet est joli et l’histoire se lit très vite. Mais il donne un peu l’impression, après l’avoir refermé, d’être un objet commercial qui sera oublié dans un an ou deux.

Nous en pensons ...

3.4

L’intérêt du livre est quand même rehaussé par les dessins qui l’accompagnent, dans le style des gravures qui illustraient les livres de Dickens, Stevenson ou Jules Verne. Avec la couverture brochée et une texture extérieure qui rappelle la toile, l’objet est joli et l’histoire se lit très vite. Mais il donne un peu l’impression, après l’avoir refermé, d’être un objet commercial qui sera oublié dans un an ou deux.

User Rating: Be the first one !

A propos de Olive

Pilier du Club, Olivier fait partie des anciens et continue à faire vivre AOC, le recueil de nouvelles trimestriel, dont il est le maquettiste et rédacteur en chef. A l'occasion, Olivier publie aussi des nouvelles, participe aux salons, à d'autres revues, rédige des articles dans PdE, gère le site Internet, etc. Dans le milieu, on le surnomme le Shiva de l'imaginaire !

Consultez aussi...

« Projet dernière chance » d’Andy Weir

À son réveil, Ryland Grace n’est pas au mieux de sa forme : il est bardé …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

WP2Social Auto Publish Powered By : XYZScripts.com