Drôle de bouquin. À la base une histoire de fantasy qui paraît très simple, voire simpliste, et ne concerne que peu de personnages. Beaucoup d’actions également mais peu d’éléments à retenir à la fin du récit.
François et Catherine font des rêves étranges où il est question de druides et de seigneur des ténèbres. Ils ont progressivement la révélation que leur vie actuelle n’est pas leur vraie vie.
Ils commencent alors une quête où ils vont croiser d’étranges personnages, des apparitions de druides, et puis tout bascule dans l’irréel et le fantastique. C’est la lutte du bien contre le mal, et François et Catherine doivent subir une série d’épreuves afin de retrouver leur mémoire et leur vie antérieure, pour accomplir leur destin.
Ce qui gêne dans ce récit, ce n’est pas trop l’histoire elle-même, mais la façon dont elle est racontée et les actions un peu décousues des personnages. En effet, des épreuves initiatiques, un passé que l’on redécouvre, des faux-semblants et des pouvoirs retrouvés, tout ceci est intéressant. Ce qui a du mal à passer, ce sont ces dialogues à n’en plus finir entrecoupés d’interruptions, des druides qui s’envolent à la moindre occasion, des épreuves assez incompréhensibles souvent terminées avant d’avoir commencé. Les protagonistes n’ont pas de vie propre ni de psychologie fouillée, ils avancent, agissent sans se poser trop de questions, comme si tout cela était parfaitement naturel. À tel point qu’on se demande si ce qu’on lit ne serait pas codé et voudrait expliquer autre chose, car à la simple lecture tout paraît un peu simple. Peut-être le second tome, en expliquant certaines choses ou en développant certaines autres permettra-t-il de s’imprégner de l’histoire et de la trouver crédible, car en refermant ce volume, et bien que l’on garde le récit en tête, c’est un sentiment de frustration et de déception que l’on éprouve.
Chronique de Jean-Pierre ‘931’ Binet
Éditeur | Frémillerie |
Auteur | F.B. Vincent |
Pages | 216 |
Prix | 14€ |
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Notre avis
2.4
Ce qui a du mal à passer, ce sont ces dialogues à n’en plus finir entrecoupés d’interruptions, des druides qui s’envolent à la moindre occasion