Le Voyageur est un vaisseau tunnelier qui creuse, comme sa fonction l’indique, des tunnels dans l’espace. Afin de garantir un bon traitement de tous les formulaires administratifs inhérents à sa charge, le capitaine Ashby décide d’engager une greffière.
L’Espace d’un an commence avec l’arrivée de Rosemary qui va occuper ce poste. Après cette courte introduction, vous vous dites peut-être (comme j’ai pu le penser moi aussi en débutant le roman) que Rosemary est l’héroïne de cette histoire.
Eh bien, ce n’est pas vraiment le cas. Elle partage, au même titre que tous les autres membres de l’équipage, un rôle principal. Il n’y a pas un personnage plus important qu’un autre et c’est ce qui fait la force de ce récit. Au fur et à mesure des pages, on va découvrir chaque membre du Voyageur, leur fonction, leur caractère, mais aussi leur passé et leurs espoirs.
Des moments d’amitié, de confiance, d’amour et surtout de tolérance rythment les chapitres. Qu’ils soient humains ou aliens, à peau ou à plumes, extravertis ou introvertis, nés d’une mère ou pas, chaque individu a une place de choix dans la grande famille hétéroclite qu’ils forment ensemble.
Alors quand Ashby leur propose de se lancer dans un nouveau challenge en creusant un tunnel commandé par l’UG pour rejoindre l’espace toremi, ils répondent tous présent. Malgré la distance qui les obligera à passer un standard entier sur le vaisseau. Malgré les risques de déboucher dans un espace en guerre, sans arme pour se protéger.
L’Espace d’un an est un roman qui prône de magnifiques valeurs comme le respect et la tolérance. L’écriture de Becky Chambers est très agréable, ses personnages plus touchants les uns que les autres. Ce n’est pas un hasard si ce roman a reçu le prix Hugo 2019 de la meilleure série littéraire ainsi que le prix Julia Verlanger 2017 !
Chronique d’Agathe ‘1808’ Tournois