« Perdido Street Station 2 » de China Miéville

Voici le second opus du jeune et talentueux China Miéville, dont il est intéressant de rappeler qu’il a reçu pour son œuvre le prix Arthur C. Clarke et le British Fantasy Award.

Nous retrouvons les héros du premier tome, le savant Isaac, sa fiancée Lin la femme-insecte, et Yagarek le garuda privé d’ailes plongés, dans la démentielle ville « Nouvelle Crobuzon ». Les événements se sont aggravés : Lin a disparu, les Gorgones, monstres diaboliques qui se repaissent de rêves font régner la terreur.

Aussi nos amis, au milieu de multiples rebondissements, poursuivent leur quête et leur lutte dans une atmosphère de fin du monde. Ils sont aidés par une alliée de taille : Moire, l’araignée géante aux paroles énigmatiques.

Le style de l’auteur est très personnel, phrases riches en adjectifs et description précises, style à l’image de la Nouvelle Crobuzon qui vit dans le gluant, le visqueux, le tortueux. Il est étonnant d’atteindre si vite à une telle maîtrise de l’écriture.

Aussi, lecteur, n’hésite pas à te plonger dans ce monde si foisonnant. Ce gros roman est un chef-d’œuvre.

Chronique de Jean-Claude « 1068 » Péchoutou