En 2582, l’homme est partout dans la galaxie. Il peut vivre sur pratiquement toutes les planétes par le biais de la génétique. C’est d’ailleurs ce qui a divisé l’humanité en deux clans : les Edénistes et les Adamistes. Les premiers ont fortement modifié leur matériel génétique ce qui leur permet entre autre de communiquer télépatiquement avec leurs vaisseaux, les faucons. Les deuxièmes acceptent plus modérément les manipulations et ne les utilisent que par obligation.
Après un premier chapitre racontant une bataille spatiale, on suit l’histoire de plusieurs personnes. D’abord on assiste à la naissance de Syrinx, une jeune pilote édéniste, et de son faucon Oenone. Pour pouvoir voyager librement, ils s’engagent dans les forces spatiales de la confédération. Simultanément Joshua Calvert, un adamiste, explore l’anneau-ruine à la recherche d’artefact d’une civilisation extraterrestre disparue. Il découvre ainsi une mémoire d’ordinateur. Grâce à la vente de cette derniére, il peut remettre en état son vaisseau le “ Lady Macbeth ” afin d’explorer l’espace. Il y a aussi le docteur Alkad Mzu, l’un des derniers survivants de sa planète bombardée à l’antimatière. Il est réfugié sur Tranquilité, un habitat édéniste, où il rêve de récupérer une arme qu’il a construite, l’alchimiste.
C’est sur Lallonde que tout commence. Lallonde est une planète récemment exploitée, les hommes qui la colonisent sont des pionniers assistés par des prisonniers condamnés à l’exil. Quinn Dexter est l’un d’eux. Lors d’un accés de folie sataniste, il tue le contremaître attirant une intelligence extraterrestre fascinée par la cruauté humaine. Cette dernière voulant suivre les âmes qui s’échappent ouvre un tunnel entre le monde des morts et des vivants, créant une rupture dans le réel.
C’est un court résumé du premier tome, il y a davantage de personnages, de lieux, d’action…L’univers de Peter Hamilton est dense mais il ne s’attarde pas sur des explications scientifiques. Les vaisseaux voyagent via des “ trous de vers ” mais on ne sait pas comment. Heureusement l’auteur a suffisamment de talent pour que l’on oublie ces détails, Rupture dans le réel est un formidable space-opera digne d’Hypérion et de Fondation. Ces trois livres constituent le départ d’une épopée flamboyante et qui laissent augurer d’une suite encore plus envoutante.
Ce livre a déjà été publié par Ailleurs & Demain ainsi que ses deux suites : L’alchimiste du neutronium et Le dieu nu.
Chronique de David ’38’ Collignon
Éditeur | Pocket |
Auteur | Peter F. Hamilton |
Pages | 500 |
Prix | 5,59€ |
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Notre avis
4.1
Rupture dans le réel est un formidable space-opera digne d’Hypérion et de Fondation.