Téhanu est la suite de Terremer. Les héros des tombeaux d’Assouan ont vieilli. Ged, le jeune enfant extrêmement doué en magie, l’aventurier intrépide, l’archimage au pouvoir immense, n’est plus qu’un vieillard ordinaire qui doit se remettre de sa déchéance à la fin de L’Ultime rivage. Tenar, la grande prêtresse qui s’était échappée avec le bel aventurier, la première femme élève d’un magicien et pas de n’importe lequel, du grand Ogion, avait décidé de tout abandonner une nouvelle fois pour mener une vie ordinaire. C’est-à-dire une vie d’épouse et mère. La voici veuve. Elle doit tenir la ferme en l’absence de son fils.
Elle décide de se charger d’une petite fille devenue infirme du fait des persécutions de vagabonds. Ogion la fait mander pour assister à ses derniers instants. Elle s’y rend à pied avec l’enfant.
Il y a peu de magie dans ce livre. Le récit est lent et contemplatif. La plupart des personnages sont des « petits » gens : un tisseur, une gardienne de chèvres, ainsi qu’une sorcière de village servant d’infirmière et de sage-femme. L’environnement rural d’une société patriarcale, dure pour les femmes.
Ce livre peut se lire indépendamment du précédent, mais ce n’est pas conseillé. La grandeur de Ged et Ténar et leur cheminement intérieur ne peuvent se comprendre qu’au regard de leurs faits passés.
Chronique de Estelle ‘1427’ Dupont
Éditeur | Le Livre de poche |
Auteur | Ursula K. Le Guin |
Pages | 290 |
Prix | 6,50€ |
Nous en pensons ...
Notre avis
3.0
Le récit est lent et contemplatif. La grandeur de Ged et Ténar et leur cheminement intérieur ne peuvent se comprendre qu’au regard de leurs faits passés.