Votes pour le match d’écriture Imaginales 2016: « Un instant, je branche ma 2ème personnalité »

« UN INSTANT, JE BRANCHE MA 2ème PERSONNALITÉ »

Un thème pas très évident. Et comment ne pas tomber dans le piège de la gémellité ? Ou bien le détourner avec talent ?

  • Réparer ses erreurs … ou pas
  • Prise de contrôle
  • SuperBleu, le sauveur
  • Erreur de frappe
  • Un instant, j’branche ma deuxième personnalité
Contrainte 1 Le jour où tout le verre s’est mis à fondre
Contrainte 2 Quelqu’un sur des échasses

RÉPARER SES ERREURS…OU PAS

En regardant par la fenêtre, nous voyons arriver un intrus. Pèlerin ou casse noisette ? Je ne suis pas vraiment d’humeur à découvrir la réponse. Moi non plus. Faisons comme si nous ne l’avions pas vu.

Avec un soupir, nous baissons la tête sur le carnet de notes. Les tentatives d’hier n’ont pas été très productives. Il faut dire que nous sommes devenus timides ces dernières années. Tout remonte à la fusion.

Il pensait que c’était une bonne idée, moi non et comme je manquais de caractère, je l’ai écouté. Tu veux dire que j’avais raison ? Reste que c’est moi qui ai le dessus, au final, j’ai eu le caractère le plus fort. Il fallait bien compenser que ce ne soit pas toi le plus mignon.

La fusion a amélioré notre réflexion, abimé notre physique et nous a rendus frileux. Dix ans que nous ne tentons plus rien d’envergure. À ce rythme, nous mourrons sans réparer notre bêtise.

Première année d’école de magie et il avait fallu se chamailler pour une fille. Comme tous les idiots de notre âge. Nous avons poussé la stupidité à un duel de magie. Le genre de choses interdites pour une bonne raison.

Le résultat : un trou dans le tissu du réel. Nous avons réussi à le recoudre à temps pour éviter la disparition totale, mais pas mal de lois de la physique ont pris la fuite avant. Le monde est devenu chaotique. Tout ça pour une femme.

Je l’ai toujours dit, deux idiots. Ça, c’est vrai.

Depuis, nous avons consacré nos vies à essayer de réparer notre bêtise, toujours avec la même audace inconsciente de jeunes hommes pleins de morgue et de confiance en leurs dons. Après tout, nous avions déchiré le réel une fois, pourquoi ne pourrions-nous pas repêcher les lois de la physique perdues au passage ?

Ça, c’était les vingt premières années. Les dix suivantes, nous avons commencé à déchanter. Probablement pour ça que nous avons poussé le bouchon trop loin. Et fusionné.

Depuis, nous sommes des mauviettes. Un visage, deux esprits connectés. Nous devrions tout déchirer. À la place, nous nous terrons.

Le toc-toc à la porte nous fait sursauter. Trop occupés à se lamenter sur notre vie ratée pour prêter attention au visiteur. En tout cas, ça répond à la question : c’est un casse-noisette. Les pèlerins n’oseraient jamais déranger nos divines personnes.

— S’il vous plait ! J’ai besoin de votre aide ! J’ai des tentacules qui poussent à la place des pieds.

Un idiot, par-dessus le reste. Il aurait dû se renseigner, avant de venir nous embêter. Il aurait su que le lieu de l’apocalypse magique est envahi d’un lourd brouillard magique dans lequel il vaut mieux éviter de tremper. Nous ne sortons jamais sans nos échasses, enfin, quand nous mettons le pied dehors.

Je crois qu’il faudrait lui ouvrir. Non, il ne va jamais repartir et nous casser les pieds toute la journée, nous n’arriverons pas à accomplir le moindre travail. Comme si nous avancions quoi que ce soit ces derniers temps. Et puis, imagine s’il tombe dans les pommes et qu’il se transforme en monstre marin tentaculaire pour de bon ? On aura l’air fin. Moi je dis qu’on aura la paix.

Nous luttons pour le contrôle du corps. Quelques instants. Puis nous nous mettons d’accord. Nous le laissons entrer, juste pour lui filer des échasses et nous le mettons dehors dès que possible.

Nous ouvrons la porte à la volée et le visiteur inopportun bascule en avant sur le plancher de notre cabanon. Tout est en bois chez nous, il n’y a guère que ce matériau qui ne se laisse pas faire par la magie et reste à peu près cohérent.

Étalé sur notre sol, le gus a en effet deux beaux tentacules verts à la place des pieds. Pas étonnant qu’il se soit étalé. D’ailleurs, vu l’état de son manteau en cuir, déchiré en tous sens, le brouillard magique ne doit pas être le seul obstacle qu’il a rencontré pour venir nous voir. Un curieux très casse-bonbon. Il faut bien ça, pour venir chez nous.

L’école de magie a été abandonnée juste après nos exploits. Il faut dire que nous l’avions pas mal amochée avec nos bêtises. Depuis, nous avons monté ce petit cabanon en bois, juste au cœur des choses. Là où nous avons foutu le bazar, c’est là que nous réparerons nos bêtises. Hors de question qu’on ne se souvienne de nous que pour avoir tout bouleversé.

— Un peu d’aide ? cracha la visiteuse qui s’était retournée sur le dos.

Elle nous tendait le bras, dans l’intention évidente que nous nous en saisissions pour l’aider à se remettre sur pied. Mais quels pieds ?

— Autant rester par terre tant que ça n’aura pas repris une anatomie adaptée à la marche.

Nous lui tournons le dos. À travers la porte, sa voix nous avait paru plus grave.

Je ne t’aurais pas convaincu de la laisser entrer si j’avais su que c’était une femme. Je sais.

Nous avions au moins appris une chose de nos erreurs de jeunesse : nous ne pouvions pas nous faire confiance autour du sexe féminin. Nous en perdions toute capacité de réflexion, comme si le cerveau se mettait en pause au profit d’autres organes.

Je lui ai trouvé la mine moche. Ne ment pas, j’ai senti notre cœur bondir.

Nous nous plongeons dans nos souvenirs, ceux d’une époque insouciante où seules les filles et notre joie de découvrir l’école de magie comptaient.

Sous la poussière, elle lui ressemble. Je sais.

— Il est où le deuxième ? demande la visiteuse qui s’est redressée sur son séant.

Nous sommes obligés de la regarder. Ses lèvres, son air hautain, la chevelure brune et ce teint latin, tout nous la rappelle. Pourquoi le destin est-il si cruel ?

— Nous sommes là.

Comment expliquer aux gens ? Nous sommes deux, mais un.

— Je ne vois qu’une personne, insiste la visiteuse. Ma mère m’a dit que vous étiez deux. Un brun et un blond, aussi stupide l’un que l’autre.

Nous levons un sourcil.

— Votre mère ?

Elle nous fixe, l’air narquois. Nous comprenons.

— Vous lui ressemblez. Beaucoup.

— Je sais, tout le monde me le dit.

Au bout de ses jambes, les effets du brouillard magique se dissipent. À la place réapparaissent des pieds, fins et délicats. Enfin, sous la boue séchée et les ongles cornés.

— La magie a mangé les chaussures, on dirait, remarquons-nous, pour cacher notre malaise.

Elle se relève d’un bond leste.

— Je n’en avais pas. Depuis que le goudron est vivant, de plus en plus de gens ont arrêté de porter des chaussures, ça leur permet de communiquer plus facilement avec.

Si nous pouvions, nous nous regarderions avec perplexité. Notre dernière sortie dans le monde remonte à bien longtemps. Quarante ans, en réalité. Quand nous avons voulu évaluer l’ampleur des dégâts, tenter de recenser les lois de la physique égarées dans le vide. L’humanité semblait perdue, inapte à comprendre comment vivre dans ce monde sans dessus-dessous. C’était probablement sous-estimer l’adaptabilité de l’espèce.

— Bon, votre réponse de normand, là, elle ne m’avance pas. Il est où, le second ? Je déteste me répéter, alors autant que vous soyez tous les deux là quand je vous dirai pourquoi ma mère m’a envoyé dans votre trou paumé. Faut vraiment que je l’aime, ma vieille, parce que j’ai failli crever une ou deux fois pour vous trouver.

— Nous sommes tous deux là.

Elle nous fixe, perplexe. Nous croit-elle sénile ? Nous pourrions, cela dit. Peut-être que ce jour maudit, nous n’avons pas fusionné. Peut-être que l’un de nous est mort et que l’autre est devenu complètement fou, à se croire mélangé à l’autre. Pourrait-on imaginer une telle situation ?

Je ne t’aime pas assez pour vouloir partager ma tête avec toi. Moi non plus. Mais je t’aime bien quand même. Après quarante ans, j’espère. Moi aussi, tu me manquerais, un peu. Pas si sûr.

— Un accident de magie, expliquons-nous. Un peu trop d’audace et hop, un corps pour deux. D’ailleurs, si vous nous aviez connus avant, vous verriez que ce visage est une fusion des deux nôtres.

Elle nous fixe, la mine évaluatrice.

— Bah ça ne vous a pas réussi.

Soulagement instantané. Elle est définitivement de la catégorie casse-bonbon que nous allons mettre dehors fissa. En fait, tout le genre féminin ne représente pas un risque pour nous. Pas les désagréables dans son genre.

— Tu nous veux quoi ?

L’agacement nous a ôté toute courtoisie, mais elle ne relève pas.

— Moi, rien. Ma mère, par contre, elle a des remords. Paraît que c’est un peu de sa faute, tout ça. Moi, je ne vois pas comment. Elle n’est pas responsable de vos âneries et n’a certainement pas demandé à ce qu’on se batte en duel pour elle. Elle aurait choisi toute seule comme une grande. Si tant est que l’un de vous deux lui ait plu. Bref. Elle veut que je vous ramène. Une sorte de lubie de vieille femme, vous voyez. Elle a envie d’un truc à pouponner, pour occuper ses vieux jours, mais elle n’aime pas les chiens. Alors elle a pensé aux deux abrutis qui ont provoqué l’apocalypse magique et qui échouent lamentablement à réparer les dégâts depuis.

Notre opinion sur cette jeune femme passe instantanément d’agacement à détestation pleine et entière. Puis nous nous souvenons. Nous avons été aussi idiots et pleins de morgue qu’elle.

Pas tout à fait. Si, sinon on n’aurait pas provoqué une apocalypse. Bon, j’admets.

Malgré tout, nous ne l’aimons pas.

— Nous ne sommes pas impotents, nos pouvoirs magiques sont toujours à leur sommet, ils sont même bien plus aisément associables à présent. Nous n’avons pas besoin qu’une vieillarde prenne soin de nous.

Notre visiteuse leva les yeux au ciel. Soudain, nous réalisons qu’elle n’a même pas pris la peine de se présenter.

— Nous sommes peut-être vieux, mais au moins nous avons la présence d’esprit de ne pas nous promener pieds-nus dans le brouillard magique, ajoutons-nous dans un élan de mesquinerie.

Aussitôt, elle arbore un air boudeur.

— Je pensais mes dons à la hauteur.

— D’un brouillard de pure magie ? Tu es bien plus orgueilleuse que nous ne l’avons jamais été de toute notre vie. Même le jour de l’apocalypse magique, il a fallu les encouragements de nos professeurs pour nous sentir capables de réparer le tissu du réel que nous avions déchiré.

Mais peut-être est-ce ce qui nous manque ? L’audace issue de l’orgueil le plus ultime, celui qui nous convainc d’être capables de tout. Nous, nous sommes devenus trop timide, mais elle… Nous lui demanderions d’essayer de voler qu’elle s’en croirait capable. Pourrait-elle être la réponse ?

— Nous ne pouvons pas partir d’ici tant que nous n’avons pas accompli l’œuvre de notre vie.

Elle soupira. Bruyamment. Encore plus qu’un enfant qui s’ennuie en classe. Vraiment plus fort.

Moi, je soupirais comme ça à son âge. Pas moi. Normal, tu étais un éternel premier de la classe, chouchou du prof. Mais pas des filles. Sauf avec la seule qu’il aurait fallu laisser filer.

— Ma mère m’avait prévenu que vous diriez un truc comme ça. C’est pour ça qu’elle m’a envoyée. Je suis bien plus forte en magie qu’elle. Je vais vous aider, je suis sûre que tout cela sera réglé en un clin d’œil. Par contre, on peut choisir quelles lois nous gardons ?

Nous haussons les épaules. Pourquoi pas ? Si le monde, après son intervention, ne convient pas à l’humanité, ce ne sera pas de notre ressort, mais du sien.

— Comment souhaites-tu procéder ?

Il est temps de nous montrer ouverts. Après tout, rien de ce que nous avons tenté en quarante ans n’a fonctionné. Peut-être que cette jeune orgueilleuse sera porteuse d’idées nouvelles ?

— Comment vous avez tout détruit ? Et réparé le réel ? Comment les lois ont filé ?

Trois questions fondamentales, auxquelles nous avons tant répondu, au début. Quand nous parlions encore de notre travail, avant de devenir des ermites perdus au milieu du brouillard.

— En donnant au réel deux ordres magiques exactement opposés. Il n’a pas su lequel suivre et s’est déchiré. Par cette perforation ont fui les lois. Nul ne sait ce qu’il y a de l’autre côté, alors elles sont peut-être perdues à jamais. En tout cas, nous avons refermé l’ouverture, par la combinaison de nos esprits.

— Maintenant que vous êtes deux en un, vous devriez arriver à faire ça en dormant. Qu’est-ce qui bloque ?

Nous levons les yeux au ciel.

— Le réel n’est pas si fragile. Et nous voulons procéder avec délicatesse, autant ne pas créer de nouvelle apocalypse qui aggraverait considérablement la situation. En l’état, le monde est vivable. Le resterait-il si nous perdions, par exemple, la gravité ?

Elle hausse les épaules. Elle ne nous a toujours pas dit son nom. Mais plus nous la détestons et moins cela nous gêne. Elle ne vaut pas qu’on lui prête tant d’intérêt.

— Vous savez palper le réel ?

Nous opinons du chef.

— Eh bien, allons le tripoter. Je sais projeter mon esprit, peut-être saurais-je percevoir les lois de l’autre côté de la trame ? Vous pourrez alors faire une petite ouverture et youpla boum.

Nous haussons les épaules. Son plan est tellement plein de trous qu’il est plus léger que le réel lui-même, mais cela n’aurait aucun sens de le lui dire. Elle est jeune. Elle ne saurait pas l’entendre. Et peut-être que cette incapacité même à comprendre ce qui est impossible lui permettra de le réaliser ?

Alors nous nous installons sans cérémonie dans le canapé. Nous nous mettons face à face, les mains dans les mains.

— Même les doigts ne sont pas correctement fondus, le résultat est moche, marmonna-t-elle.

Les jeunes, de nos jours…

— Ferme les yeux et concentre-toi pour rejoindre notre esprit, nous te guiderons vers la trame.

Nous plongeons. En un clin d’œil, nous la trouvons. Malgré toute la confiance qu’elle exprime, son esprit est une petite lueur fragile, mal assurée. Nous la saisissons par la main spirituelle et la guidons à proximité de la trame du réel et sur les lieux de nos méfaits. Bien sûr, la couture s’est solidifiée avec le temps. Mais un petit nœud interrompt la douceur du réel à l’endroit où nous l’avons blessé. Nous connaissons sa rugosité par cœur. Tant de fois nous l’avons caressé, contemplant l’idée de le dénouer, juste un instant, pour plonger la main.

— Oh, je les entends ! Les lois ! Elles sont là, elles ne demandent qu’à revenir !

Si nos esprits avaient des sourcils, nous les aurions haussés. La sénilité est peut-être du camp de la fille plutôt que de la mère.

— Je sais ce que je dis ! s’agace-t-elle. Il suffit de rouvrir et elles reviendront en bon ordre de bataille. Défaites le nœud et je ferais le videur de la physique, histoire de laisser à la porte les lois qui ne manquent pas.

Avec appréhension, un peu de réticence aussi, nous décidons d’obtempérer. Après tout, notre timidité ne nous a menés à rien. Et puis, la demande vient d’elle, si les choses se passent mal, il suffira de l’accuser.

Lentement, nous opposons nos esprits. Nous retrouvons l’antagonisme du commencement, les ordres que nous avons donné ce jour fatidique.

De concert, nous ordonnons le mouvement au réel, moi dans un sens, moi dans l’autre.

Le nœud se tord, il essaie de résister, mais nous insistons. Nous sentons la rupture un instant avant que l’ouverture.

Aussitôt, l’aspiration se fait sentir.

— Laisse-les entrer ! hurlons-nous.

— Elles ne sont pas là ! répond-elle, la voix pleine de détresse.

Nous sentons passer une loi entre le réel et l’oubli, la rattrapons de justesse.

— Fait barrage, nous refermons.

En un clin d’œil, nos esprits s’accordent. Il est vrai que mêlés en un corps, nous sommes plus efficaces. Nous avons à peine besoin d’y penser que nous renouons avec la magie qui nous a permis à l’époque de refermer la trame. Nous renouons le réel. Nous vérifions son imperméabilité, puis nous lâchons les mains de la jeune femme, la projetant violemment dans son corps.

Quand nous rouvrons les yeux, rien n’a changé. Dehors, le brouillard magique continue de flotter, plus épais encore si cela est possible. Sur la table, le verre d’eau que nous avons abandonné là avant notre incursion magique est en train de fondre. Nous savons ce que cela signifie. Nous avons certes retenu une loi de la physique qui s’apprêtait à disparaître, mais nous l’avons de toute évidence perturbée. Comment ?

Par curiosité, nous attrapons le magma informe qu’est devenu le verre. Mou comme si on l’avait chauffé à blanc, il est pourtant à température ambiante. Par curiosité, nous en jetons une fraction dans le feu de cheminée qui réchauffe notre cabane et en plaçons un autre dans notre congélateur.

Au milieu du feu, le verre reprend contenance et se durcit. Nos soupçons se forment. Confirmés par le morceau laissé au froid, qui semble encore plus liquide.

Nous avons inversé l’échelle de fusion/évaporation du verre. Il faudra à présent le chauffer pour le durcir, le refroidir pour l’amollir et oublier toute idée de s’en servir comme matériau solide à température ambiante.

— Tu as cru que tu pouvais choisir ce que tu pouvais garder ou non ? Tu as pensé que tu serais plus forte que l’univers ? Voilà ce que cela donne. Nous avons vécu bien longtemps avec notre propre erreur, nous avons appris la leçon. Aujourd’hui, nous en avons appris une nouvelle. Bon courage pour vivre avec cette découverte.

Non, décidemment, l’orgueil de la jeunesse ne peut pas tout. Et ce qui est perdu ne peut pas être retrouvé. La seule chose que nous pouvons faire, c’est aggraver la situation.

Sans un mot pour la visiteuse désagréable, nous enfilons nos échasses et nous partons. Qu’elle se débrouille à courir après les lois de la physique perdue. Il est temps de prendre notre retraite.

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