« Jim Henson’s Labyrinthe » d’A.C.H. Smith, Jim Henson et Brian Froud

Il s’agit de la novélisation du film de Jim Henson de 1986 par l’écrivain poète A. C. H. Smith, déjà auteur du roman tiré du film Dark Crystal.

L’histoire reprend fidèlement celle du long métrage, avec les mêmes personnages. Sarah est une ado qui n’en peut plus ni de son père, ni de sa belle-mère, ni de Toby, son demi-frère bébé.

Aussi, un soir où ses parents la forcent à garder Toby une fois de plus, Sarah craque face aux cris sans fin du bébé. Forte de son livre de chevet Le Labyrinthe, auquel elle croit dur comme fer, elle finit par déclamer en bonne et due forme la demande aux gobelins, ces créatures de l’ombre, de la débarrasser de Toby ! Jareth, le roi des Gobelins (joué par David Bowie), s’empresse de le faire.

Bien évidemment, Sarah est immédiatement prise de remords pour ce petit frère qu’elle aime, quand elle réalise que le rapt a bien eu lieu et que sa maison grouille de gobelins goguenards. Dès lors, elle va devoir affronter les mille et une épreuves du labyrinthe et les nombreux pièges que Jareth va lui mitonner sur un chemin qui ne mène pas directement au château des Gobelins. Heureusement, sur sa route, Sarah va croiser des soutiens inattendus et pas toujours complètement volontaires.

Plaisamment écrit, plein d’humour et non sans mystère, bien mené, le roman Jim Henson’s Labyrinthe se lit très agréablement, qu’on ait encore ou non le film originel en mémoire. En guise de pousse-café, on trouve le carnet de notes de Jim Henson, dans lequel il avait écrit ses idées scénaristiques préparatoires au film, ainsi que les plus amusants croquis et dessins de Brian Froud, qui enchantent les yeux et donnent corps aux descriptions du roman. Même si les notes de Henson sont un peu ardues, les croquis de Froud constituent réellement une plus-value à ce volume. Bref, pas le bouquin du siècle, mais une charmante historiette qui peut se partager en famille.

Chronique de Vincent ‘1379’ Delrue

A propos de Christian

L'homme dans la cale, le grand coordinateur, l'homme de l'ombre, le chef d'orchestre, l'inébranlable, l'infatigable, le pilier. Tant d'adjectifs qui se bousculent pour esquisser le portrait de celui dont on retrouve la patte partout au Club. Accessoirement, le maître incontesté du barbecue d'agneau :)

Consultez aussi...

« Sur la route d’Aldébaran » d’Adrian Tchaikovsky

La Terre, quelques siècles dans le futur. La civilisation n’a pas suffisamment évolué pour mettre …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

WP2Social Auto Publish Powered By : XYZScripts.com