Club Présences d'Esprits Tous les mondes de l'imaginaire
Ce roman qui s’apparente à une utopie, à un récit de monde disparu ou de Terre creuse, suivant la catégorie où on veut le classer, est paru en 1935, et a été traduit à l’époque sous le titre Le Peuple des ténèbres.
Il raconte comment le héros, Antoine Julien, est parti à la recherche de son père, disparu sous terre à travers une caverne dans le Mur d’Hadrien, caverne qui ne serait accessible que quand la mare située sur les terres appartenant à la famille Julien, au bord du Mur, s’assèchent.
Descendant à son tour sous terre, de plus en plus loin, notre explorateur rencontre des monstres, comme des araignées géantes à deux corps, puis une rivière et une mer souterraines, et finit par atteindre une civilisation descendant des Romains, mais dont les habitants vivent dominés mentalement par quelques Maîtres du Savoir.
Il explorera ce monde souterrain avant de revenir à la surface. La réflexion de l’auteur, à travers son personnage, est la visite d’une utopie, ou plutôt d’une dystopie. Mais malgré tout, les habitants des ténèbres ne sont ni des conquérants susceptibles de menacer le monde du dessus ni des tyrans, puisqu’ils ne forceront pas le héros à se soumettre à eux…
Absence de condamnation de ce régime, apparemment lié à la condition de vie des « sous-terriens » qui a justifié leur éthique, qui rend le roman très curieux…
L’Arbre vengeur en est à son 258ème volume, qui s’ajoute donc à une quantité de reparutions d’œuvres plus ou moins oubliées, toutes importantes pour les amateurs d’imaginaire.
Chronique de Georges ‘722’ Bormand
Nous en pensons
Notre avis
3.9
Ce roman est paru en 1935, et a été traduit à l’époque sous le titre Le Peuple des ténèbres. Il raconte comment le héros, Antoine Julien, est parti à la recherche de son père, disparu sous terre à travers une caverne dans le Mur d’Hadrien, caverne qui ne serait accessible que quand la mare située sur les terres appartenant à la famille Julien, au bord du Mur, s’assèchent. La réflexion de l’auteur, à travers son personnage, est la visite d’une utopie, ou plutôt d’une dystopie.
