Ingrid est une jeune femme moderne qui, ne se laissant pas marcher sur les pieds, a du mal à conserver ces petits boulots où on se fait rudement exploiter. Mais voilà que l’indicible va se mêler de sa vie.
Figurez-vous qu’au bois de Boulogne, Thurston, un drôle d’individu, vient révéler à Ingrid qu’elle est le « centre du pentacle » et qu’elle est le seul espoir de l’humanité ! Et voilà que la police l’arrête pour l’interroger sur son ex, Tungdal, sous prétexte de terrorisme !
Ingrid va se plonger dans les écrits de Lovecraft, afin de tenter de comprendre ce dans quoi cinq sectes veulent l’embringuer ! Elle découvrira aussi d’étranges révélations sur son ex, alors qu’elle se surprend à connaître tout soudain des informations sur certaines personnes de son environnement !
Celle qui n’avait pas peur de Cthulhu est un roman déjanté, certes, mais bénéficiant d’une réelle histoire, d’un fil logique qui permet à l’auteur d’étayer sa narration. Du coup, le délire dans lequel est plongé Ingrid se confronte au monde réel, celui que nous connaissons, et prend le temps pour s’imposer.
D’autant que la quête d’Ingrid pour comprendre ce qui lui tombe dessus, puis celle de certains artefacts nécessaires à…. ah non, tout ça, il vaut mieux que vous le découvriez par vous-même ! Sachez cependant qu’Ingrid fera un véritable petit tour européen avec les compagnies les plus diverses et (a)variées. La plume de Berrouka est plaisante, assurée, pleine de références assumées à Lovecraft, mais pas que.
Bref, un joyeux bordel, certes, mais organisé. On passe donc d’excellentes heures d’une lecture peut-être aisée, mais pas simpliste. Cela donne furieusement envie de se plonger dans les précédents ouvrages de Karim Berrouka, aux titres tout aussi loufoques : Le Club des Punks contre l’Apocalypse Zombie et Fées, Weed & Guillotines (chroniquée dans le PdE94) !
Chronique de Vincent ‘1379’ Delrue
Nous en pensons
Notre avis
4,0
Celle qui n’avait pas peur de Cthulhu est un roman déjanté, certes, mais bénéficiant d’une réelle histoire, d’un fil logique qui permet à l’auteur d’étayer sa narration. Bref, un joyeux bordel, certes, mais organisé. On passe donc d’excellentes heures d’une lecture peut-être aisée, mais pas simpliste.