La plume aventureuse d’Edgar Rice Burroughs continue de briller dans la littérature fantastique. Les Éditions PRNG poursuivent leur réédition des textes « hors Tarzan ». Après Pellucidar, Au cœur de la Terre, voici donc un continent inconnu, oublié des hommes et du temps : Caspak.
Comme à son habitude, Burroughs nous entraîne dans la narration de ses aventures improbables par la découverte d’un carnet de bord aux abords du Groenland. Dans cette nouvelle édition, le cycle caspakien est composé de trois nouvelles : deux dans le premier tome et une dans le second.
Revenant à la première nouvelle (voir Caspak monde oublié), La terre que le temps avait oubliée, Burroughs nous fait suivre les aventures de Bradley et de ses quatre hommes, qui avaient quitté Bowen Tyler pour explorer Caspak.
Voilà que l’horreur s’abat immédiatement sur eux sous la forme d’une silhouette ailée blafarde, que Tippet dénomme la Dame Blanche, annonciatrice de mort. Et en effet, la mort va s’acharner sur la petite troupe, jusqu’à ce qu’une nuit, Bradley lui-même soit enlevé par ce qui s’avère être des hommes-volants.
Alors que ses compagnons le croient mort, il va vivre de ces aventures dont Burroughs a le secret, se trouvant heureusement bien vite, lui aussi, une sauvageonne qui le fera évoluer vers une maturité de bon aloi.
Pleines de bruits et de fureur, de rebondissements, d’un soupçon de colonialisme vite gommé par une bonne volonté évidente de mettre plus en avant les capacités des femmes, tant modernes qu’antiques, ces nouvelles du cycle de « Caspak » font partie de ces plaisirs de lecture qu’il serait bien bête de négliger.
Chronique de Vincent ‘1379’ Delrue
Nous en pensons
Notre avis
3.4
Pleines de bruits et de fureur, de rebondissements, d’un soupçon de colonialisme vite gommé par une bonne volonté évidente de mettre plus en avant les capacités des femmes, tant modernes qu’antiques, ces nouvelles du cycle de « Caspak » font partie de ces plaisirs de lecture qu’il serait bien bête de négliger.