Tout le monde connaît Star Wars, la trilogie qui débuta en 1977. Mais cet univers ne se limite pas à six films, quelques dessins animés et divers jeux. Il existe aussi des bandes dessinées (En France, les éditions Lug les ont diffusé dans la revue Titans à partir du numéro 18 de janvier 1979 ainsi qu’en albums) et de nombreux romans.
Qui dit nombreux romans dit aussi nombreux auteurs. Mais pour les fans, Timothy Zahn tient une place à part. La qualité de ses écrits est supérieure à la moyenne des autres récits Star Wars et il a introduit de nombreux personnages devenus aussi célèbres que Han Solo ou Luke Skywalker. De plus, de (faux) bruits coururent, voulant que T. Zahn écrive le scénario de la mythique troisième trilogie Star Wars. Bien que démentie par Georges Lucas, cette rumeur refuse de mourir…
Vol vers l’infini se situe en l’an –27 de la République, c’est-à-dire entre l’épisode 1 et l’épisode 2. Palpatine a obtenu les pleins pouvoirs et il n’a pas encore jeté le masque sur ses intentions réelles. Il garde un œil attentif sur le jeune Skywalker tout en montant des plans machiavéliques pour affaiblir l’ordre des jedis.
Justement, Maître C’Baoth demande au Sénat de subventionner son projet : explorer et coloniser les régions inconnues de la galaxie à l’aide de six gros vaisseaux porteurs. Evidemment, Dark Sidious ne laisse pas passer cette occasion de se débarrasser de nombreux jedis en une seule attaque, loin de tous témoins… en principe !
Mais le destin décide que l’expédition croise la route du commandant Thrawn, un alien humanoîde aux yeux rouges et à la peau bleue qui se révèle un stratège hors pair et un ennemi redoutable. Et c’est lui qui fera pencher la balance de la victoire en faveur d’un des deux camps en présence…
Nous assistons ici à la première apparition du commandant Thrawn, qui revient dans plusieurs histoires de T. Zahn. Cet alien se révèle charismatique, animé autant par son patriotisme que par sa soif de justice et pratiquement invincible. Mais il est loin d’être le seul personnage intéressant du livre et nous retrouverons plusieurs d’entre eux dans d’autres livres, comme Survivor’s Quest ou La Main de Thrawn. Par contre, on aurait facilement pu se passer de la présence d’Obi Wan Kenobi et de son jeune apprenti, qui n’apportent rien à l’histoire…
Le roman est un peu long à se mettre en place, mais notre patience est récompensée vers le milieu du récit, quand le tempo commence à s’accélérer jusqu’à la bataille finale, bien digne des grandes chorégraphies spatiales de Georges Lucas. Ainsi, tout en respectant l’univers développé dans tous les écrits antérieurs, T. Zahn continue à apporter sa contribution personnelle, à approfondir ses propres personnages et à créer sa propre légende.
Finalement, une autre trilogie scénarisée par lui, pourquoi pas ? Moi, en tous cas, j’irais la voir…
Chronique de Frédéric ‘431’ Bonneville
Éditeur | Fleuve Noir |
Auteur | Tomothy Zahn |
Pages | 445 |
Prix | 8,10€ |