Les Forges de Vulcain continuent la traduction des romans de William Morris. Ce roman raconte la quête du héros Gîtalégre qui part à la recherche de sa fiancée enlevée par les pirates de l’île Rançon, et devra poursuivre sa recherche dans La Plaine étincelante, aussi appelée le Pays des Vifs, car on n’y meurt pas.
Nous sommes dans un monde merveilleux, même s’il n’y a ni magie, à part la résurrection des mourants dans la Plaine, ni êtres fabuleux, sauf peut-être un fantôme qui garderait la tombe d’un ancien chef des pirates ; mais c’est un monde où tous respectent leurs règles, différentes selon les pays, et où la haine semble absente.
La quête du héros lui fera découvrir d’autres pays, puis s’achèvera par le retour dans son village, ayant achevé sa quête. Le style simple du roman en rend la lecture aisée. Le climat féérique n’est pas, chez Morris, un regret du passé, mais l’espoir d’un monde meilleur, où régneraient la liberté, l’égalité et la fraternité.
S’il ne croit un tel monde possible que dans l’esprit du Moyen-âge, c’est bien parce que le modernisme, particulièrement au moment où il écrivait, s’accompagnait d’inégalités et de misère. Il pensait que le retour à la morale ancienne serait un progrès. Il y a des moments où on pourrait lui donner raison…
Chronique de Georges ‘722’ Bormand
Nous en pensons
Notre avis
4,0
Le style simple du roman en rend la lecture aisée. Le climat féérique n’est pas, chez Morris, un regret du passé, mais l’espoir d’un monde meilleur, où régneraient la liberté, l’égalité et la fraternité.