Fin du 20e siècle de notre ère. En cette période où tout le monde, pour purifier son organisme des virus, doit rester au-dessus de la dose légale d’alcoolémie, Antonin Hofa le rebelle décide de se suicider : promis, il arrête de boire. Pour fêter son « départ », on lui offre, entre autres, une superbe voiture dont l’autoradio le propulse en plein vingtième siècle… et c’est là que tout dérape : nul ne sait comment, un événement mystérieux a empêché la création de Led Zeppelin… et le futur de l’humanité de menacer de changer…
Bien que basé sur des idées farfelues, ce roman se lit d’une traite : les éléments cyberpunk, le futur désespéré, les flics robots, la secte religieuse, la matrice dont les combats numériques peuvent tuer, s’insèrent parfaitement dans une trame riche et loin d’être dénuée d’humour, mais ça vous l’aurez compris en lisant le synopsis. Se passant majoritairement dans le vingtième siècle, l’intrigue est construite un peu comme une histoire policière, du genre « mais qu’est-ce qui c’est passé dis donc ? », ce qui donne un rythme peut-être un poil lent au milieu du roman, et l’éloigne du genre cyberpunk auquel il appartient. Mais c’est chicaner : ce bouquin est un pur régal.
Chronique de Olivier ‘1091’ Bourdy
Éditeur | Folio SF |
Auteur | Joël Houssin |
Pages | 292 |
Prix | 4,50€ |
Nous en pensons ...
Notre avis
4.0
Les éléments cyberpunk, le futur désespéré, les flics robots, la secte religieuse, la matrice dont les combats numériques peuvent tuer, s’insèrent parfaitement dans une trame riche et loin d’être dénuée d’humour.