« Les Douze Rois de Sharakhaï » de Bradley P. Beaulieu

Çeda est un chien de poussière. Elle gagne sa vie en se battant dans les arènes de Sharakhaï, sous le nom de la Louve Blanche. Elle manie les armes avec une grande dextérité et n’a pas peur de donner la mort quand il le faut.

Au décès de sa mère, onze ans plus tôt, elle s’est fixé un objectif : venger son assassinat en tuant les douze rois de Sharakhaï. Ces derniers gouvernent la cité orientale depuis 400 ans. Même s’ils ont arrêté de vieillir, lors de la fameuse nuit de Beht Ihman, ils s’avèrent encore mortels et Çeda compte bien découvrir leurs talons d’Achille pour arriver à ses fins.

Mais la jeune femme intrépide a elle aussi un point faible : son meilleur ami, Emre. Et lorsque celui-ci ne rentre pas la nuit de Beht Zha’ir, elle décide de braver le couvre-feu pour partir à sa recherche. Malgré toutes ses précautions, son chemin va croiser la route d’un asirim.

Ces créatures monstrueuses hantent les rues désertes de Sharakhaï les soirs de Beht Zha’ir et pénètrent dans les maisons pour enlever leurs futures victimes. Alors que Çeda croit vivre ses derniers instants, l’asirim l’embrasse et lui murmure des mots qui lui rappellent un poème présent dans le mystérieux carnet que sa mère lui a légué.

Dans ce premier tome, Bradley P. Beaulieu pose les jalons de son histoire tout en nous plongeant dans un univers très riche où se mêlent culture orientale et magie. La lecture est agréable, il n’y a pas de longueur. On découvre petit à petit, grâce à de nombreux flash-backs, les pièces du puzzle qui forment le passé de Çeda. Cependant, on ne suit pas toujours l’héroïne.

L’auteur alterne les points de vue nous permettant par exemple de savoir ce qui se trame dans le palais des rois. Afin de faciliter ces changements de protagonistes, un dessin spécifique orne chaque début de chapitre. Avec un rythme haletant, de nombreuses énigmes irrésolues et des personnages attachants, on ne peut avoir qu’une seule envie : se plonger dans la suite de cette histoire envoûtante.

Chronique d’Agathe ‘1808’ Tournois

A propos de Christian

L'homme dans la cale, le grand coordinateur, l'homme de l'ombre, le chef d'orchestre, l'inébranlable, l'infatigable, le pilier. Tant d'adjectifs qui se bousculent pour esquisser le portrait de celui dont on retrouve la patte partout au Club. Accessoirement, le maître incontesté du barbecue d'agneau :)

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