Gabriel Katz, l’auteur de la trilogie du Puits des Mémoires remet le couvert pour un diptyque : Aeternia. Dans ce roman annoncé comme se situant dans le même univers, on reconnaît plus la patte de l’auteur que le monde proprement dit.
Le style de Gabriel Katz : pas ou peu de temps mort, des personnages à qui tout peut arriver, et souvent le pire.
Dans cette Marche du prophète, c’est un champion d’arène, Leth Marek, qui en fait les frais. Lui et Varian, un jeune novice du culte de la Grande Déesse, qui arrive à Kyrenia, la capitale du royaume, pour satisfaire à son ambition : devenir le Patriarche du Temple principal.
Alors que Leth Marek va se retrouver capitaine de la garde du prophète d’Ochin, un nouveau culte qui monte, Varian est confronté aux intrigues de palais, là où il pensait trouver prière et recueillement.
Les personnages se suivent dans leurs parcours et, sans se croiser, se retrouvent bien malgré eux mêlés aux mêmes intrigues.
Les différents personnages secondaires font avancer nos deux héros vers leurs destins, dans un monde où pour survivre, il vaut mieux être costaud ou finaud et surtout pas trop naïf.
Peut-être un peu plus complexe que Le Puits des mémoires, ce premier tome d’Aeternia propose dans un monde médiéval de laisser de côté la magie au bénéfice des arcanes des jeux de pouvoirs de deux cultes. Celui en place, l’officiel, est celui de la Grande Déesse. Il convient donc aux gouvernants de Kyrenia et aux grands prêtres qui n’en veulent pas changer. Le challenger est celui d’Ochin, qui promet au peuple sa place au soleil et l’égalité pour tous !
Aux personnages de se dépatouiller de tout cela !
Ce roman est d’une lecture agréable et, comme pour la précédente trilogie de l’auteur, simple sans être simpliste. Quelques scènes d’action pimentent cette littérature plutôt destinée aux jeunes adultes, mais dans laquelle les plus âgés trouveront un agréable moment de détente. L’humour est toujours sous-jacent et quelques zestes de sentiments donnent de la vie à l’ensemble.
Allez, histoire de pointer un petit défaut : ça manque peut-être un peu de descriptions. La grande ville comme les campagnes et forêts sont très rapidement esquissées. Cependant, ce n’est pas là que se nouent les intrigues que développe Gabriel Katz.
On ne peut qu’attendre le tome 2 afin de savoir ce qu’il advient de tous ces complots et si nos deux personnages principaux vont survivre.
Nous en pensons ...
Notre avis
4.0
Ce roman est d’une lecture agréable et, comme pour la précédente trilogie de l’auteur, simple sans être simpliste. Quelques scènes d’action pimentent cette littérature plutôt destinée aux jeunes adultes, mais dans laquelle les plus âgés trouveront un agréable moment de détente. L’humour est toujours sous-jacent et quelques zestes de sentiments donnent de la vie à l’ensemble.