Alors que les cinq premiers numéros du fanzine Pénombres étaient imprimés, ce numéro 6 se présente sous forme d’une publication numérique (disponible aux formats e.pub, mobi et pdf).
Elle est proposée trois ans et demi après le dernier opus, celui-ci datant de décembre 2011.
Chaque livraison explore un thème précis, nous sommes ici en présence des mondes virtuels et de leurs rapports au monde réel.
L’ouvrage est composé de cinq récits et un poème, illustrés par un ou deux dessins pleine page au début ou à la fin du texte. Chaque nouvelle est précédée d’une présentation de l’auteur(e), agrémentée d’un lien vers un site web s’il en a un, ainsi que d’une présentation de l’illustrateur(– trice) et du lien vers son site…(nous sommes en numérique, nom d’un troll).
Petit bémol, seule la couverture est colorée, les autres illustrations sont en noir et blanc, ce qui n’enlève d’ailleurs rien à leur intérêt, mais j’aurais aimé un peu plus de couleurs.
Les nouvelles présentées se rapportent toutes parfaitement au thème choisi.
Les enfants d’Avalon de Xavier Portebois nous emmène dans une ville où une expérience numérique de repérages et d’analyses commence à déraper et des bestioles un peu bizarres ainsi qu’une petite fille se mettent à envahir le terrain, au grand désespoir du personnage principal.
Plug in Baby de Francis Ash, commence comme un jeu vidéo d’action pour s’assombrir progressivement en rejoignant le réel sur une vérité assez triste et un avenir plutôt désespérant.
Dans Ramdam à la virtuelthèque de Luce Basseterre, nous assistons à une invasion de rats dans une bibliothèque virtuelle où le personnage principal croyait trouver un peu de tranquillité et de solitude pour étudier.
Pour Frédéric Gobillot, dans son récit Allitération binaire, c’est la créature dans un univers de jeu multijoueurs qui finit par se jouer de son créateur et par prendre le pouvoir.
Enfin Sorcière du Cyberespace d’Anne Goulard nous présente la fée Morgane dans un monde trop réel et tentant de retrouver le chemin d’Avalon.
Il reste, pour varier, un petit poème illustré et un dessin solitaire, mais qui se suffit à lui-même grâce à sa légende.
En résumé, un numéro assez copieux (75 pages quand même) avec des nouvelles différentes, mais également intéressantes, pour un thème bien respecté. Un fanzine pour le moins sympathique, qui se lit avec plaisir et permet de découvrir les univers des différents auteurs et illustrateurs par le biais des liens inclus qui renvoient à leur site web, ce qui enrichit et développe le contenu du magazine.
Chronique de Jean-Pierre Binet
Nous en pensons ...
Notre avis
3.6
Un fanzine pour le moins sympathique, qui se lit avec plaisir et permet de découvrir les univers des différents auteurs et illustrateurs par le biais des liens inclus qui renvoient à leur site web, ce qui enrichit et développe le contenu du magazine.