« rude, sexy et brutal », indique un critique sur la quatrième de couverture de ce roman d’un jeune auteur faisant partie des têtes de file de la science-fiction britannique.
Ces trois mots résument assez bien cette histoire cyberpunk, dans laquelle Axl, jeune tueur professionnel, se voit confier par son ancien mentor la mission de retrouver les sommes colossales détournées des caisses du Vatican par le père Silvestre, ami de la défunte papesse. Pour ce faire, il part à la recherche du père et de ses proches, sur un astéroïde où sont « parqués » les réfugiés des pays en guerre… l’univers futuriste est crade, glauque et corrompu, l’histoire se rapproche d’un western spaghetti à la Sergio Leone, des scènes de sexe et de torture en plus.
Certes cela se lit vite. Mais le roman est desservi par un scénario à l’emporte-pièce, où le lecteur ne parvient pas à voir où l’auteur veut l’emmener. Nombre de personnages sont à peine esquissés puis laissés au bord du chemin, certains événements semblent illogiques, la fin tombe à plat… Au final, c’est un peu du gâchis : les romans de cyberpunk ne sont pas légion ces temps-ci, il est dommage que celui-ci donne l’impression d’être bâclé. Pour découvrir l’auteur, mieux vaut sans doute choisir un autre de ses romans.
Chronique de Olivier ‘1091 Bourdy
Éditeur | Bragelonne |
Auteur | John Courtenay Grimwood |
Pages | 330 |
Prix | 25€ |
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Notre avis
0.8
Il est dommage que celui-ci donne l’impression d’être bâclé.