En mariant, de manière audacieuse, religion, magie et technologie, Roger Zelazny, avec Toi l’immortel, son premier roman, est entré immédiatement dans la cour des grands. Il remporte d’ailleurs en 1966 le prix Hugo, ex-aequo avec Dune de Frank Herbert.
Ce texte concentre une grande partie des thématiques que l’auteur ne cessera d’explorer tout au long de ses œuvres. Mondialement connu pour sa série Les Princes d’Ambre et de L’Île des morts, il est l’un des auteurs de science-fiction les plus récompensés.
La réédition en poche chez Mnémos de Toi l’immortel, est l’occasion de (re)découvrir une œuvre majeure de la science-fiction actuelle. Sur un thème post-apocalyptique, Roger Zelazny nous transporte sur une terre agonisante où une catastrophe atomique a détruit une très grande partie des civilisations, provoquant un exode en masse de l’humanité vers Véga.
Les rares habitants restants continuent à fuir dès qu’ils le peuvent, quitte à devenir les esclaves consentants des Végans. Conrad Nomikos, devenu le conservateur des ruines de la Terre, n’est pas de ceux-là, mais sa mutation, qui lui donne une longévité particulière, n’y est pas étrangère.
Désigné pour accompagner Cort Myshtigo, un important intellectuel végan qui fait des recherches sur la planète Terre, il va se trouver pris dans les mailles d’une conspiration, ô combien périlleuse, dont il aura le plus grand mal à se sortir.
J’ai apprécié la plume fluide et précise de Zelazny, et une histoire parfaitement bien maîtrisée. Pour un premier roman, c’était vraiment un coup de maître ! La carrière de l’auteur montre bien que le prix Hugo reçu pour cet ouvrage était amplement mérité.
Chronique de Michelle ‘1642’ Gagnère
Nous en pensons
Notre avis
4,2
J’ai apprécié la plume fluide et précise de Zelazny, et une histoire parfaitement bien maîtrisée. Pour un premier roman, c’était vraiment un coup de maître ! La carrière de l’auteur montre bien que le prix Hugo reçu pour cet ouvrage était amplement mérité.