« L’éclat d’étoiles impossibles » de Gareth L. Powell

Ce roman clôt la trilogie de space opera commencée avec Braises de guerre et L’Armada de marbre. Il convient donc de ne pas lire le paragraphe suivant de cette chronique si vous tenez à ne pas trop en apprendre à l’avance…

Le Chien à problèmes et ses passagers ont réussi à échapper à l’armada de Marbre. Celle-ci, pour éviter d’attirer dans la réalité les prédateurs qui rôdent dans l’hyperespace, a décidé de supprimer tous les vaisseaux spatiaux humains, ce qui cause l’effondrement de la civilisation interstellaire. Dans l’espoir un peu dérisoire de sauver ceux qui peuvent encore l’être, Le Chien à problèmes et trois autres vaisseaux rescapés foncent vers l’Intrusion, une zone de l’espace où la réalité se déchire et que l’armada comme les dragons de l’hyperespace semblent craindre comme la peste.

C’est d’ailleurs dans cette région que survit Cordelia Pa. Elle habite sur l’une des dizaines de Plaques, ces plateformes artificielles flottant dans l’espace et sûrement construites par la même espèce disparue que celle qui a créé l’armada de Marbre. Toutefois, la jeune voleuse est la seule à entendre les Plaques « chanter »…

Outre les protagonistes nouveaux (ceux des Plaques), on retrouve avec plaisir Le Chien à problèmes, Sal Konstanz, Lucy, Preston et Nod. Le récit à la première personne passe d’un protagoniste à un autre au fil des chapitres. Même si l’on devine assez vite de quoi il s’agit en gros, on passe un bon moment de lecture avec ce roman assez original, qui explore en profondeur le thème de la culpabilité, tout comme la question de la conscience morale qui détermine l’humanité de l’individu – qu’il soit humain ou pas d’ailleurs.

Bien sûr, les aspects scientifiques et techniques ne sont pas aussi « réalistes » et fouillés que dans d’autres univers de space opera tels que The Expanse, Le Vieil Homme et La Guerre, Skyward ou toute autre fresque de l’espace née sous le clavier d’un David Weber, d’un Peter F. Hamilton, d’un Alastair Reynolds ou d’une Martha Wells. Néanmoins, les personnages et l’intrigue sont suffisamment intéressants pour que le roman se lise tout seul. Le rythme s’accélère jusqu’à un final dantesque qui met un terme au triptyque.

Chronique de François ‘767’ Manson

 

Nous en pensons

Notre avis

4,0

Ce roman clôt la trilogie de space opera commencée avec Braises de guerre et L’Armada de marbre. Dans l’espoir un peu dérisoire de sauver ceux qui peuvent encore l’être, Le Chien à problèmes fonce vers l’Intrusion. C’est dans cette région que survit Cordelia Pa. Elle habite sur l’une des dizaines de Plaques, ces plateformes artificielles flottant dans l’espace et sûrement construites par la même espèce disparue que celle qui a créé l’armada de Marbre. On passe un bon moment de lecture avec ce roman assez original, qui explore en profondeur le thème de la culpabilité, tout comme la question de la conscience morale qui détermine l’humanité de l’individu.

User Rating: Be the first one !

A propos de Christian

L'homme dans la cale, le grand coordinateur, l'homme de l'ombre, le chef d'orchestre, l'inébranlable, l'infatigable, le pilier. Tant d'adjectifs qui se bousculent pour esquisser le portrait de celui dont on retrouve la patte partout au Club. Accessoirement, le maître incontesté du barbecue d'agneau :)

Consultez aussi...

« Sharakhaï, tome 4 : Sous les branches d’adicharas » de Bradley P. Beaulieu

Sous les branches d’adicharas est le quatrième volume sur six de la série Sharakhaï. On …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

WP2Social Auto Publish Powered By : XYZScripts.com