Nous organisons toute une gamme d’ateliers d’écriture.
Les ateliers d’écriture courts
Ceux-ci sont actuellement organisés dans le cadre de festivals ou de salons (ImaJn’ère, Les Oniriques) ainsi que dans certaines médiathèques (Vanves, Mitry-Mory, Paris). Ils sont animés par Marie-Hélène Hochet.
Pour ce type d’atelier la durée n’excède pas la demi-journée et doit rester un exercice ludique dans un esprit de bienveillance (l’écrivain est un être sensible, c’est bien connu).
Les participants pour un animateur seront au maximum 8 au minimum 2.
Le matériel d’écriture sera : le micro-ordinateur ou le papier/crayon au choix du participant
Le déroulé (environ + ou -):
- 15 minutes de présentation du thème de l’atelier (en lien avec une actualité)
- 2h00 d’écriture des participants (temps longs et temps courts d’écriture)
- 45 mn de lecture des textes pour ceux qui le souhaitent (fortement conseillé pour affiner son texte ensuite)
Les ateliers d’écriture en format long
Ils sont animés chaque fois par un auteur professionnel. Ils se déroulent par sessions d’un week-end, à raison d’une tous les deux mois environ.
Depuis qu’ils existent (1997), nous en avons organisés une quarantaine, sans compter quatre stages estivaux d’une semaine animés par 3 ou 4 auteurs à chaque fois, voire un seul. Nous en avons aussi proposés dans le cadre de festivals de SF (Lyon, Nantes, etc.).
Les auteurs ayant déjà animé un atelier (j’espère n’oublier personne) : Ayerdhal, Jean-Michel Calvez, Lucie Chenu, Fabrice Colin, Nathalie Dau, Lionel Davoust, Claude Ecken, Mélanie Fazi, Mathieu Gaborit, Laurent Genefort, Serena Gentilhomme, Anne Guéro (Ange), Christophe Lambert, Alain le Bussy, Jean-Marc Ligny, Stéphane Marsan, Xavier Mauméjean, Raymond Milési, Philippe Pastor, Isabelle Plongeon, Magali Ségura, Christian Vilà, Elisabeth Vonarburg, Roland Wagner, Laurent Whale…
Organisation d’une session :
La session se déroule de manière conviviale, en région parisienne (c’est le plus facile, même pour les provinciaux : quand nous avons voulu tenter l’expérience en province, il n’y avait pas assez d’inscrits, et c’étaient des franciliens qui se déplaçaient !). Les inscriptions sont limitées à 8-10 personnes grand maximum par session, pour des raisons de place et de gestion de groupe : plus on est nombreux, plus la restitution orale des textes prend du temps sur l’écriture proprement dite.
L’auteur décide de la conduite de l’atelier ; parfois il faut effectuer un exercice par demi-journée, qui peut durer de 45′ à 1h30 d’écriture (parfois moins, et on en fait deux, parfois plus et on prend du retard). Ou parfois l’auteur propose de travailler sur un synopsis le samedi, et de rédiger le texte le dimanche. Ou bien on fait deux exercices le samedi, un plus long le dimanche, tous trois indépendants. Ou 3, 4 ou 5 exercices qui doivent au final constituer un même texte, une même histoire… Bref, c’est très variable, selon les auteurs, les sujets, les questions d’écriture abordées.
J’essaie que l’on croise un thème ou un genre et un problème d’écriture à chaque fois. Mais ce ne sont pas des ateliers très scolaires : les participants ont avant tout envie d’écrire et de raconter des histoires, pas d’enchaîner des exercices trop cadrés de description, de vocabulaire ou de point de vue. Pourtant, le « niveau » est paraît-il de bonne tenue.
Bref, en général, à chaque session, c’est l’immersion dans l’écriture et c’est très sympa.
Le midi, on pique-nique à la bonne franquette grâce à ce que chacun a apporté.
Les stages d’une semaine fonctionnent bien sûr un peu différemment et offrent la possibilité de travailler sur des projets plus ambitieux.
Au final…
C’est un bon moyen à la fois pour s’exercer, pour se forcer à écrire et en même temps pour trouver des idées et vaincre la page blanche, grâce aux « exercices » proposés, car, pendant un week-end, on s’immerge dans l’écriture, on entend ce que les autres font, ce qui peut créer une sorte d’émulation. Surtout, cela peut permettre d’amorcer l’écriture de textes plus aboutis, qui prendront pour base ce qu’on a produit durant l’atelier, si on en est content, ou qu’on a trouvé une bonne idée… En plus, on peut ensuite se faire lire par les copains, d’où corrections, retravail et progrès.
Mais après ?
Cerise sur le gâteau : la publication possible dans une revue, dans un hors série ou dans une anthologie, comme celles que nous avons éditées. Ainsi, plusieurs textes issus des ateliers ont paru dans A.O.C. ou sur d’autres supports (fanzines papier ou webzines).
Nous avons publié (en 2002 et 2007) deux anthologies de nouvelles à partir des travaux d’ateliers, Esprits Mutants – première et seconde génération, qui contiennent également des articles sur l’écriture écrits par des auteurs professionnels.
Nous avons également publié un recueil de l’une des participantes régulières. Un guide de conseils pour l’écriture de SFFF est également en cours d’élaboration par l’un des participants historiques aux ateliers.
Je me présente d’abord, Norman, cerveau un peu malade des Yeux Fermés.
L’association se présente comme une communauté créative dédiée aux cul-
tures de l’imaginaire et à ses formes d’expression, avec pour but de porter/
accompagner des projets de fiction, explorer les genres narratifs et les tech-
niques artistiques. Défendre un héritage culturel, diffuser des genres/des supports
ou des auteurs/des oeuvres en constituent les autres objectifs.
Basé en terre arthurienne, dans la ville interceltique de Lorient, nous avons dès lors
crée un club d’écriture. Chaque mois, un grand thème lié à l’imaginaire fait l’objet d’une
session de deux heures trente, trois heures au sein d’un nouveau lieu, la médiathèque de
la ville voisine de port-louis, le dernier dimanche du mois. Ainsi, 7 nouvelles dates sont
ainsi proposées avec un thème nouveau, des pirates au steampunk a une spéciale Harry
Potter. Le club est ouvert a tous, et l’adhésion a l’asso, de 15 euros, est plutot une forme
de souscription aux projets de l asso …