Arkane est une ville-tour. Chaque étage est séparé de l’autre par un labyrinthe dont le tracé n’est connu que par une guilde. Au sommet se trouvent sept maisons qui selon la légende descendraient de sept familles sauvées au temps jadis d’une crue par sept créatures au service de sept déesses du fleuve.
Et c’est au sommet que commence l’aventure. La maison du DRAC est décimée et Oziel, la seule rescapée du massacre, va commencer un long périple pour atteindre l’étage le plus inférieur de la cité. Elle tente de rejoindre son frère jeté dans les bas-fonds suite à un complot.
Oziel sera confrontée à différentes guildes et sectes. Pour passer inaperçue, elle devra sacrifier sa santé et sa beauté. Elle sera aidée pour surmonter ces épreuves par des jumeaux télépathes, le « Drac » entité protectrice de sa maison et même une troupe de comédiens.
Plus loin dans le pays, au nord dans des montagnes glacées, Renn, un jeune apprenti « enchanteur de pierre » va entamer le périple vers la cité et les plaines qui l’ont vu naître. Son but est d’avertir les autorités d’Arkane de l’approche d’une armée venant du Nord.
En progressant, Renn et Orik, un guerrier qui l’a incité à effectuer son périple, s’opposeront à d’autres tribus, armées, pirates et monstres divers avec le soutien des Mecros, des parias atteints par une maladie transformant les corps.
Un premier tome palpitant, dont le rythme alerte doit beaucoup à l’alternance des histoires des différents héros. L’originalité tient beaucoup à cette ville, constituée de strates, cloisonnée, peuplée de différente classe sociale.
Comme tout récit d’heroic fantasy, la magie est présente, mais assez subtilement. Le style est agréable, fluide, et utilise habilement le suspense pour tenir le lecteur en haleine. Un très bon premier opus, on en redemande, vivement la suite.
Chronique de Jean-Paul ‘1266’ Moro