« La trilogie du roi Kelson » de Katherine Kurtz

La trilogie du roi Kelson de Katherine KurtzLa saga sur les Derynis s’étend sur treize tomes et environ deux siècles d’histoire. L’auteur situe l’action dans un pays moyenâgeux proche de l’histoire réelle, à ceci près qu’elle introduit une autre race humaine, les Derinys, dotés de pouvoirs surhumains. Dans le royaume de Gwynedd, ceux-ci ont été persécutés et pratiquement exterminés deux siècles avant le règne de Kelson et restent condamnés par l’Église catholique toute puissante. Par contre, dans un pays voisin à religion musulmane, les Derynis marchent à visage découvert et sont pleinement acceptés par la population.

Cette intégrale parle du règne du roi Kelson Haldane. Les Haldane possèdent des dons assez proches de ceux des Derynis, mais approuvés par l’église. Kelson lui-même est aussi Deryni par sa mère et, cumulant les deux types de pouvoirs, il va vouer son règne à réhabiliter ses ancêtres maternels, en particulier en rétablissant le culte de Saint Camber, Deryni et protecteur de la lignée Haldane deux siècles plus tôt.
Mais son règne est chaotique : confronté d’abord à la révolte d’une importante province (Le Bâtard de l’évêque et La Justice du roi), il doit ensuite affronter la trahison de son cousin (La Quête de Saint Camber) avant de pouvoir enfin trouver une épouse (Une Femme pour le roi).
Katherine Kurtz multiplie les intrigues secondaires, qu’elles soient religieuses, politiques ou amoureuses pour garder son lecteur en haleine avec un talent indéniable, mais aussi avec un optimiste parfois assez simpliste. Certes, il y a de nombreux morts, pas toujours de coupables, mais au final, le « bien » et l’amour triomphent complètement et l’Église accepte somme toute d’assez bonne grâce de renoncer à son obscurantisme et à ses pratiques inquisitrices quand le roi l’exige.
Malgré quelques allusions aux volumes précédents, cette « trilogie » peut se lire indépendamment du reste, même s’il est toujours dommage de buter sur un paragraphe faisant allusion par exemple à la mort du père de Kelson. La lecture est aisée et le style fluide. Par contre, le format du livre associé à son important nombre de pages en rend le maniement difficile (sans même parler de vouloir le transporter dans sa poche…) et lire le livre entier sans en casser la couverture relève de l’exploit !

 

Chronique de Frédéric ‘431’Bonneville

Éditeur Pocket
Auteur Katherine Kurtz
Pages  1200
Prix 11€

A propos de Richard

"Ça mériterait un bon coup de pinceau" que j'ai eu la folie de dire. "Tiens voila les clés" fut leur réponse. Voila comment on se retrouve webmaster chez PdE...

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