Vient de paraître à La Clef d’Argent :
Pandemonium Follies, recueil de Jean-Pierre Favard.
«Imagine… Des hectares de terre recouverts de stèles immenses dont les épitaphes, vulgaires mensonges laissés à la postérité, témoignaient de langues que plus personne ne comprenait. Imagine les miroirs, noirs du reflet de tous les morts qui s’y étaient noyés. Imagine, le cortège infernal qui s’étendait du levant au ponant comme autant d’armées d’enfants livrés à eux-mêmes, déambulant, fous et hagards, incapables de savoir comment se diriger. Imagine que tout cela soit vrai. Que tout ce que l’on t’a dit, que tout ce que l’on t’a appris, n’existe pas. Que tout n’est que mirages. Mirages et illusions. Que la vérité, elle, est ailleurs.»
Selon le poète John Milton (1608-1674) Pandemonium serait la capitale des enfers, l’endroit d’où Satan régnerait sur ses légions de démons. Depuis, ce nom est entré dans le langage courant. Il désigne désormais le lieu où règnent la corruption, le chaos, le désordre et la fureur.
Pandemonium Follies regroupe en ce sens plusieurs textes appartenant à des genres littéraires différents, de ceux que l’on nomme mauvais (Fantasy, Polar, Science-Fiction, Fantastique).