« Scories » de Bruno Pochesci

L’événement  : une bombe nucléaire qui a explosé sur le sol français. Représailles tous azimuts en direction des commanditaires possibles, probables ou à peine envisageables de la chose, bouclage total de la zone et instauration d’un régime de plus en plus totalitaire, rien ne peut empêcher la déliquescence de la France après cette catastrophe.

Bien des années plus tard, le Président Pierre-Étienne appelle à la rescousse François, son meilleur ennemi depuis leur toute première rencontre. Le futur chef d’État dirigeait un camp de prisonniers autour de la zone interdite, François y était enfermé. Les deux hommes, que leurs idées opposent, ont en commun une certaine franchise et des liens d’amitié, improbables, mais réels.

Lorsque le Premier Ministre est victime d’un attentat, et que des terroristes menacent de tout faire péter, Pierre-Étienne fait appel à son vieux compagnon, qui devra se rendre en un temps record sur le site d’une centrale nucléaire, aux mains des enragés.

D’ailleurs, les enragés en question ont demandé à lui parler, à lui. Et à lui seul. Et si le Président l’a un peu mauvaise, il n’est pas mécontent de voir son ami diriger l’affaire, plutôt que les tristes incapables qui l’entourent. D’autant qu’ils n’ont pas la moindre, pas la plus petite idée de ce qui motive les activistes !

Cette novella plonge le lecteur au cœur de la crise, dès les premières phrases. Les grandes lignes des évènements survenus auparavant sont distillées au long du récit, dont la tension ne faiblit pas jusqu’au dénouement… surprenant ! François va devoir rejoindre les terroristes, dans un pays en ruines, aux infrastructures ravagées. Heureusement pour lui, la jeune Nora, pilote émérite, l’accompagne. Ces deux-là apprendront à se connaître, au cours d’un voyage plein de rebondissements et de découvertes.

Ambiance sombre, voire sinistre, situation critique… Le pessimisme est de rigueur dans cette novella. Oui, mais… L’auteur réussit la gageure de garder un ton léger, souvent drôle, ponctué de dialogues où réparties saillantes et vacheries bien senties se donnent la réplique. Scories se lit d’une traite, avec la même urgence que celle qui anime les protagonistes de ce court récit !

Chronique de Sylvie ‘822’ Gagnère

Nous en pensons

Notre avis

4,0

Ambiance sombre, voire sinistre, situation critique… Le pessimisme est de rigueur dans cette novella. Oui, mais… L’auteur réussit la gageure de garder un ton léger, souvent drôle, ponctué de dialogues où réparties saillantes et vacheries bien senties se donnent la réplique. Scories se lit d’une traite, avec la même urgence que celle qui anime les protagonistes de ce court récit !

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A propos de Christian

L'homme dans la cale, le grand coordinateur, l'homme de l'ombre, le chef d'orchestre, l'inébranlable, l'infatigable, le pilier. Tant d'adjectifs qui se bousculent pour esquisser le portrait de celui dont on retrouve la patte partout au Club. Accessoirement, le maître incontesté du barbecue d'agneau :)

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