Fille du Seigneur d’Astrimont, Lydia est promise à un mariage arrangé afin de renforcer les liens avec la seigneurie voisine. Mais, Lydia, qui n’a jamais vu son futur époux, n’est pas prête à accepter cette union politique, pas plus que ne l’est le frère de lait de son frère, Thierry, qui nourrit pour elle, depuis toujours, de doux et secrets sentiments. Il est d’ailleurs prêt à tout pour empêcher ce mariage, même à enlever Lydia et à l’entraîner vers la ville sans foi ni loi d’Amosis.
Avec ce roman, Patrick Choisnard tente d’entraîner ses lecteurs dans un monde médiéval fantastique où, à l’instar de la bande dessinée Lanfeust, tous les habitants possèdent un pouvoir élémentaire. Hélas, il est à craindre que lesdits lecteurs, aussi volontaires soient-ils, jettent l’éponge bien avant de voir l’un des personnages de ce roman jeter l’ancre du frêle esquif qui fait voile vers Amosis.
En effet, la lecture de ce roman de fantasy est définitivement gâchée par une impressionnante collection d’erreurs grammaticales ou de fautes d’accord, qui dépasse la simple coquille, devenue courante dans le monde de l’édition où les correcteurs professionnels se font rares, et qui fait rapidement disparaître tout intérêt pour l’histoire de Lydia et de Thierry. Même l’apparition de Mac Cale, le barde bretteur, qui emprunte parfois au langage fleuri de San-Antonio, ne peut raviver la moindre étincelle pour la lecture de ce roman qui, sauf erreur, est le premier de Patrick Choisnard.
Chronique de Philippe Paygnard
Editeur | Paulo-Ramand |
Auteur | Patrick Choisnard |
Pages | 330 |
Prix | 20€ |