Apryl est une jeune américaine qui vient à Londres prendre possession de l’héritage légué par sa grand-tante, dont la majeure partie est un appartement dans l’immeuble Barrington House.
Or, Seth, qui est veilleur de nuit dans ce même immeuble, a souvent entendu du bruit à proximité de l’appartement 16, au huitième étage. Apryl va découvrir un appartement délaissé où sa parente vivait terrée. Des carnets manuscrits lui révèlent bientôt l’angoissant délire qui la hantait. Seth n’avait plus dessiné ni peint depuis trop longtemps.
Mais un étrange jeune garçon à capuche l’amène à voir des choses terrifiantes, qui nourrissent son inspiration et l’incitent à les peindre partout où il le peut sur les murs de sa misérable chambre, louée dans un bouge. Chacun son tour, les deux personnages bénéficient d’un chapitre.
L’influence maléfique de Félix Hessen, un peintre qui a vécu dans l’immeuble plusieurs décennies auparavant, prend de plus en plus pied dans la réalité. Les derniers survivants, victimes de cet artiste maudit, vont-ils pouvoir expliquer à Apryl ce qui est arrivé à sa tante ? Seth va-t’il se laisser corrompre par l’influence maléfique qui n’a, semble-t-il, toujours pas quitté l’appartement 16 ?
Si on comprend rapidement que l’horreur est au rendez-vous, Adam Neville emmène ses lecteurs dans des délires rappelant ceux des victimes des grands anciens de Lovecraft. Il fait subir mille et une douleurs à Seth, tandis qu’il laisse espérer au lecteur qu’Apryl parviendra à se sortir de ce labyrinthe démoniaque avant, elle aussi, d’y perdre la raison.
Parfois un peu obscur, fortement influencé par le Shinning de Stephen King, cet Appartement 16, si on ne peut que vous déconseiller d’y pénétrer, est une bonne lecture du genre épouvante. Classique, ce qui n’est pas forcément négatif !
Chronique de Vincent ‘1379’ Delrue