« Au cœur de la terre, le cycle de Pellucidar-1 » d’Edgar Rice Burroughs

Alors qu’ils testent le prospecteur souterrain inventé par le paléontologue Abner Perry, ce dernier et son compagnon de voyage, David Innes, se retrouvent piégés dans l’engin qui fonce vers le cœur de la Terre en fusion. La chaleur et l’hypoxie sont sur le point de les tuer, lorsque la machine s’immobilise en un lieu inconnu, dans un environnement luxuriant, éclairé par un astre flamboyant.

Au cœur de la Terre est le premier épisode de l’un des grands cycles d’aventures imaginés par le père de Tarzan, Edgar Rice Burroughs (1875-1950). Publiée sous forme de feuilleton, en 1914, dans le magazine All-Story Weekly cette première visite dans les entrailles du globe a connu une version reliée en 1922 chez A. C. McClurg, aux États-Unis. En France, il faut attendre 1966 pour que les Éditions Opta en proposent une adaptation française de Pierre Billon, choisie pour cette réédition.

Avec cette plongée au cœur de la Terre, Edgar Rice Burroughs reprend une construction proche d’un autre de ses romans de fantasy, La Princesse de Mars. Dans les deux livres, on suit un narrateur perdu dans un monde inconnu, Mars d’un côté et Pellucidar de l’autre. Les deux héros, Jack Carter et David Innes, assimilent rapidement la langue de ces étranges contrées, même s’il leur faut tout d’abord connaître les geôles de ces mondes avant d’en décoder les us et les coutumes. John Carter découvre l’amour de sa vie, Dejah Thoris, tandis que David Innes doit supporter la froide indifférence de Diane la Magnifique.

Le sentiment de déjà-vu tient aussi au fait que le centre de la Terre a déjà été exploré par le professeur Otto Lindenbrock qui en a décrit en détail la faune, la flore et son surprenant écosystème. Le récit de son voyage a été conté avec brio par son biographe, un certain Jules Verne, en 1864, dans un ouvrage intitulé Voyage au centre de la Terre. Cette impression est d’ailleurs renforcée par les créatures rescapées de la préhistoire que David Innes doit affronter. Des péripéties qu’a également connues le professeur George Edward Challenger, sur un plateau perdu d’Amérique du Sud, dans le roman Le Monde perdu écrit par Sir Arthur Conan Doyle, en 1912.

Pourtant, au-delà de ces quelques réserves et bien que le texte de Burroughs ait vieilli, le romancier parvient à créer un nouveau monde fascinant, à l’intérieur du nôtre, où le temps devient une notion floue, lorsqu’il n’y a plus d’alternance jour-nuit. Il invente un environnement sauvage où l’être humain n’est pas au sommet de la chaîne alimentaire, une place occupée par une espèce de ptérodactyles intelligents.

Chronique de Philippe ‘1495’ Paygnard

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3,6

Edgar Rice Burroughs parvient à créer un nouveau monde fascinant, à l’intérieur du nôtre, où le temps devient une notion floue, lorsqu’il n’y a plus d’alternance jour-nuit. Il invente un environnement sauvage où l’être humain n’est pas au sommet de la chaîne alimentaire, une place occupée par une espèce de ptérodactyles intelligents.

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L'homme dans la cale, le grand coordinateur, l'homme de l'ombre, le chef d'orchestre, l'inébranlable, l'infatigable, le pilier. Tant d'adjectifs qui se bousculent pour esquisser le portrait de celui dont on retrouve la patte partout au Club. Accessoirement, le maître incontesté du barbecue d'agneau :)

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