Après Les Enfants de Peakwood et ses légendes indiennes, Rod Marty nous entraîne ici dans le « deep south », le sud profond de la Louisiane. Emily et Christopher forment un charmant couple dont, hélas, les espoirs d’avoir un enfant sont définitivement détruits.
La révélation de l’existence de Beatrix, la grand-mère et de June, la mère d’Emily, va les conduire au fin fond de la Louisiane, au cœur des marais, dans la petite ville de Lamarre. Sous prétexte d’héritage, Emily et Christopher vont être confrontés à leurs pires cauchemars.
Mêlant le voyage de nos deux personnages avec les mésaventures des ancêtres d’Emily, Rod Marty noue une intrigue dont on pressent bien vite les conséquences terribles pour ses deux héros. Malgré la prévisibilité de l’histoire, des dialogues parfois un peu légers, la chaleur étouffante des marais et surtout l’intrusion de la magie vaudou dans le quotidien du gentil petit couple finissent par nous convaincre de la réalité du danger qui les menace. Sans être un chef d’œuvre, cette Mère des Eaux peut être une excellente porte d’entrée dans la littérature d’épouvante.
Chronique de Vincent ‘1379’Delrue
Nous en pensons
Notre avis
3,0
Malgré la prévisibilité de l’histoire, des dialogues parfois un peu légers, la chaleur étouffante des marais et surtout l’intrusion de la magie vaudou dans le quotidien du gentil petit couple finissent par nous convaincre de la réalité du danger qui les menace. Sans être un chef d’œuvre, cette Mère des Eaux peut être une excellente porte d’entrée dans la littérature d’épouvante.