Voici donc le dernier roman d’Orson Scott Card. Un roman parallèle à la Stratégie Ender, dixit la couverture.
L’auteur nous parle d’un orphelin, si petit et si chétif que les autres enfants de Rotterdam, cité internationale crasseuse et sombre, le surnomment Bean, c’est à dire haricot. Bean n’a qu’un seul but, qu’un seul objectif: survivre ° Trop petit et tellement dénutri, il n’a qu’une seule arme pour cela, son intelligence.
Calculateur, manipulateur, lucide et incroyablement perspicace, cet enfant transforme la façon de vivre et l’organisation hiérarchique des autres enfants des rues. Il attire ainsi sur lui l’attention de la Flotte Internationale, qui l’intègre malgré son jeune âge dans l’Ecole de Guerre, où sont entraînés tous les enfants surdoués de la planète, afin qu’ils deviennent des officiers d’élite pour la guerre contre les formiques.
Bean est le plus jeune de cette école, et pourtant c’est de loin le plus brillant élève. Meilleur même, dans bien des domaines que le déjà légendaire Andrew « Ender » Wiggin, dont il va devenir le plus fidèle lieutenant, et contribuer à sa victoire sur les aliens ennemis de l’humanité…
C’est avec ce livre que j’ai découvert O. S. Card et l’univers d’Ender. Bien sûr, j’avais entendu parler de La Stratégie Ender et de ses suites (La Voix des morts, Xénocide et Les Enfants de l’esprit), mais je suis heureux d’être rentré dans le cycle par le biais de ce roman (bien qu’à mon avis on aurait dû garder le titre original L’Ombre d’Ender). En effet, le récit est bien mené, facile d’accès; il nous fait découvrir la vie d’un enfant (un peu particulier il est vrai) livré à lui-même dans un monde implacable, forcé de se surpasser pour survivre et par là-même permettre aux hommes de survivre contre un ennemi technologiquement avantagé.
En outre, comme le dit l’auteur, ce livre n’est pas une suite de La Stratégie Ender à proprement parler, mais une lecture différente de La Stratégie Ender, vu par les yeux d’un autre enfant. C’est un roman parallèle qui ouvre l’univers du premier opus, le complète, le renouvelle. Il traite d’événements identiques mais vus sous un angle différent. Rien que pour cette expérience littéraire le livre mérite donc d’exister et d’être lu. Et le fait qu’il m’ait donné envie de lire les quatre autres ouvrages du cycle devrait finir de vous convaincre de sa qualité intrinsèque, que vous soyez ou non déjà familiarisé avec Ender et ses compagnons…
Chronique de Ludovic ‘256’ Gros
Éditeur | L’Atalante |
Auteur | Orson Scott Card |
Pages | 478 |
Prix | 19,60€ |
Nous en pensons ...
Notre avis
4.2
Ce livre n’est pas une suite de La Stratégie Ender à proprement parler, mais une lecture différente de La Stratégie Ender