« Comment devenir une vraie sorcière ? » d’Anne-Marie Desplat-Duc

Comment devenir une vraie sorcière ? paraît dans une nouvelle collection «  Les coups de cœur de Cassandra O’Donnell » qui vient de voir le jour chez Scrinéo. Elle s’adresse aux jeunes lecteurs entre 8 et 11 ans.

C’est une tranche d’âge bien particulière, comprenant des enfants dont le niveau de lecture est très différent, entre ceux qui déchiffrent encore et ceux qui lisent couramment. Elle aide aussi le lecteur débutant à passer de l’album au roman avec des histoires simples, une pagination agréable et enjolivée de petits dessins, voire d’illustrations.

Fleurkipic et Gabriel sont heureux, les voilà parents d’une petite fille. Seulement si le papa se réjouit de découvrir sa petite fille, la maman est désespérée : « pas une seule verrue, pas de bouton, pas de furoncle, une peau lisse et rose ! » Car Fleurkipic étant une sorcière, issue d’une longue lignée de sorcières, sa fille va en être une aussi.

Et une sorcière est forcément très laide, et ce n’est pas le cas du bébé, adorable petite fille blonde et rose aux yeux bleus, comme son papa. Car la maman a épousé, non pas un horrible sorcier, mais un humain plutôt joli garçon. Dès lors Fleurkipic, sous les yeux amusés de son époux, va tenter par tous les moyens de faire de sa fille une vraie sorcière. En la maquillant pour qu’elle soit très laide et en tentant de lui apprendre tous les maléfices des sorcières.

Sauf que Sibelle, Ficelle de son nom de sorcière, n’a aucun don pour la sorcellerie, aucun pouvoir maléfique. Comment dès lors va-t-elle pouvoir remporter le prix Horribilus Junior qui récompense la plus laide et la plus douée des petites sorcières, et qui ferait de sa maman la plus comblée des femmes ?

Cette histoire vraiment drôle prend le contre-pied des aventures classiques de sorcières maléfiques. On sourit beaucoup à suivre les efforts désespérés de Fleurkipic pour faire de sa fille une vilaine sorcière. Et on suit avec affection et amusement la vie de Sibelle, jolie petite fille normale quand elle rend visite à la famille de son père, et enlaidie quand elle accompagne sa mère dans le monde des sorcières.

Sibelle va-t-elle concourir pour le prix Horribilus ? Et surtout le gagner comme c’est le vœu le plus cher de sa maman ? Pas facile quand on n’est ni laide, ni douée, bref quand on n’est pas une sorcière ! Heureusement Sibelle n’est pas seule ! Ses amis Angelo et Pétounette sont là pour l’aider. Les enfants se reconnaîtront dans ces personnages atypiques, drôles et attachants. À conseiller sans modération dès que l’enfant peut lire seul.

Chronique de Michelle ‘1642’ Gagnère

Nous en pensons

Notre avis

3.7

L'histoire s’adresse aux jeunes lecteurs entre 8 et 11 ans. C’est une tranche d’âge bien particulière, comprenant des enfants dont le niveau de lecture est très différent, entre ceux qui déchiffrent encore et ceux qui lisent couramment. Elle aide aussi le lecteur débutant à passer de l’album au roman avec des histoires simples, une pagination agréable et enjolivée de petits dessins, voire d’illustrations. Les enfants se reconnaîtront dans ces personnages atypiques, drôles et attachants. À conseiller sans modération dès que l'enfant peut lire seul.

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L'homme dans la cale, le grand coordinateur, l'homme de l'ombre, le chef d'orchestre, l'inébranlable, l'infatigable, le pilier. Tant d'adjectifs qui se bousculent pour esquisser le portrait de celui dont on retrouve la patte partout au Club. Accessoirement, le maître incontesté du barbecue d'agneau :)

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