Le récit se déroule en 1995 dans un monde uchronique, dirigé par un triumvirat de puissances. La princesse Yuri de l’empire du Japon apprend qu’elle est promise au premier dauphin du trône de France.
Le protocole l’oblige à accepter son sort. Elle part donc à bord de l’Orient-Express de la Compagnie du Train. Une fois à Paris, une personne influente va lui proposer une porte de sortie tout à fait inattendue.
La princesse va aller de surprise en surprise et découvrir un monde inconnu des gens de sa caste : celui des fées, considérés par beaucoup comme des parias. Il n’est pas toujours facile de surprendre le lecteur dans un monde fantasy. C’est pourtant ce que réussit à faire Morgan of Glencoe avec cette uchronie monarchique mâtinée de Steampunk et de culture celtique.
Cette jeune auteure a peaufiné son monde et surtout, elle s’est appliquée à créer une galerie de personnages épatants, étonnants et attachants avec, en premier lieu, la princesse elle-même dont on va voir le carcan de son éducation, stricte et pleine de préjugés, craquer petit à petit quand elle se retrouve parmi les fées.
Ces être magiques, ostracisés par les puissants, tiennent la vedette dans ce roman en y apportant de la poésie. Aussi bien ceux qui vivent sous le ventre de Paris que les « Fourmis » du Rail vous raviront et vous feront passer par toutes les émotions.
L’histoire en elle-même est solide et les dialogues sonnent juste. Les valeurs de solidarité, de courage, d’égalité mais aussi d’émancipation féminine qui parcourent ce roman font qu’on se prend une sacrée bouffée d’air frais. En ce qui me concerne, c’est un gros coup de cœur. Une suite est heureusement prévue pour bientôt. Pour finir, un petit mot sur la couverture de Zariel qui est superbe.
Chronique de Philippe ‘1540’ Goazempis
Nous en pensons
Notre avis
4.2
Il n’est pas toujours facile de surprendre le lecteur dans un monde fantasy. C’est pourtant ce que réussit à faire Morgan of Glencoe avec cette uchronie monarchique mâtinée de Steampunk et de culture celtique. L’histoire en elle-même est solide et les dialogues sonnent juste. Les valeurs de solidarité, de courage, d’égalité mais aussi d’émancipation féminine qui parcourent ce roman font qu’on se prend une sacrée bouffée d’air frais. En ce qui me concerne, c’est un gros coup de cœur.