Court roman de William Morris, ce conte narre comment le héros, fils d’un petit seigneur qui défend ses terres contre un voisin cupide et plus fort, découvre un autre monde, à côté du nôtre, où il trouve refuge et amour. Le récit est assez embrouillé, d’autant plus qu’il commence en son milieu, puis revient sur ses débuts.
Mais, au-delà des combats sans espoir contre cet ennemi plus fort, c’est la quête de l’amour qui éclaire le conte. Il s’agit donc d’un « conte de fées » au goût de son temps, et William Morris est crédité d’avoir été le premier auteur de la « Fantasy » moderne, à la fin du 19e siècle. Ce court volume complètera avec profit les autres romans de féérie déjà signalés dans des critiques précédentes, dont la traduction n’est pas achevée (il manque la fin du Puits au bout du monde).
Chronique de Georges ‘722’ Bormand
Nous en pensons
Notre avis
3,5
Publié en 1856, ce texte est considéré comme le premier roman de fantasy. Ce court volume complètera avec profit les autres romans de féérie déjà signalés dans des critiques précédentes