« Le Sang de la déchirure » de Terry Goodking

Le Sang de la déchirure de Terry GoodkingLors du premier tome «La Première leçon du Sorcier», nous découvrons Richard Cypher sauvant Kahlan, une belle jeune femme, dont il tombera éperdument amoureux. Kahlan, Mère Inquisitrice des Contrées du Milieu, est poursuivie par les tueurs de Darken Rahl, qui veut obtenir le pouvoir maléfique offert par le gardien du monde des morts. Zedd, grand sorcier du Premier Ordre, confiera l’épée de vérité à Richard. Devenant le Sourcier, il acceptera les pouvoirs de cette épée magique qui lui donne la force et les souffrances de ceux qu’il tue. Dans le tome II «La Pierre des Larmes», Richard doit apprivoiser le don qui menace de le tuer, ce ne sera pas sans conséquences et l’entraînera vers de nouveaux combats.

«Le Sang de la Déchirure», tome III, nous ramène auprès des sœurs de l’obscurité en fuite (voir tome II). Elles subissent le joug de Jagang, l’empereur, dont les soldats gardent le Palais des Prophètes. Son armée, l’ordre impérial, est composée des sbires du «Sang de la Déchirure» qui luttent contre toute magie existante. Richard et ses amis, toujours en danger, devront, encore une fois, lutter contre la sournoiserie de leurs ennemis. Mais Richard découvrira aussi des alliés là où il ne les attendait pas.

Cette partie de l’épopée confronte Richard à la magie et son inexpérience pourrait déclencher une catastrophe. Heureusement sa maturité, qui s’affirme un peu plus dans ce roman, lui permet de réagir plus vite. Cette fois-ci, les héros ne fuient pas leurs adversaires, de province en région. En effet, cet épisode de l’histoire de l’épée de vérité est beaucoup plus statique que les autres. Leurs aventures se déroulent essentiellement dans des contrées déjà parcourues. Peu de voyages, beaucoup d’anicroches, des confrontations avec des personnages auquel on ne pensait pas, d’autres dont les attitudes sont plus compréhensibles. C’est un livre de transition. Il nous permet de mieux comprendre le passé et de pressentir le futur de cette série. Le style, quoique sans surprise, reste alerte et agréable. L’humour est présent dans cet épisode plus encore que dans les précédents, ce qui en rend la lecture plus légère. On attend la suite avec impatience.

 

Chronique de Marie-Hélène ‘1264’ Hochet

Éditeur Bragelonne
Auteur Terry Goodkind
Pages  545
Prix 25€

A propos de Richard

"Ça mériterait un bon coup de pinceau" que j'ai eu la folie de dire. "Tiens voila les clés" fut leur réponse. Voila comment on se retrouve webmaster chez PdE...

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