« Je n’ai jamais eu peur des vipères Parce que, comme Zéline, j’ai de la tendresse Pour les animaux qui paressent Chats, lézards, serpents, chenilles en cocon… »
Je commence ma chronique par cette citation qui vous donnera le ton du roman. C’est un texte que l’on entend. Son style poétique léger mêle des mots de toutes sortes : jolis, ordinaires, familiers, souvent rimant, mais pas toujours.
Usant de plusieurs artifices de la poésie, l’autrice propose une langue rythmée. Ce conte simple entrelace avec fantaisie la jeunesse romancée du géographe anarchiste Élisée Reclus et les mythes de l’eau, de la femme et du serpent de la mythologie européenne.
Le personnage principal, Élise, partage avec ses parents et ses nombreux frères et sœurs, loin du village et des autres, une vie faite de liberté et de communion avec la nature. Une éducation qui peut faire penser au film Captain Fantastic. Un jour, ses frères aînés quittent cet îlot familial pour aller à la rencontre du monde.
Particulièrement sensible à l’existence de créatures mythologiques et ayant reçu un message de leur part, Élise part à la recherche de ses frères. Ce livre se lit comme une promenade. Je vous invite à la faire.
Chronique d’Amanç ‘1869
Nous en pensons
Notre avis
4,0
Ce conte simple entrelace avec fantaisie la jeunesse romancée du géographe anarchiste Élisée Reclus et les mythes de l'eau, de la femme et du serpent de la mythologie européenne.