« Skyward, tome 1 : Vers les étoiles » de Brandon Sanderson

L’humanité est captive depuis des générations sur la planète Détritus, un monde poubelle où viennent s’échouer des épaves de vaisseaux spatiaux.

Harcelée par les raids incessants des Krells, des ennemis aussi cruels que mystérieux, elle ne doit sa survie qu’à ses héroïques pilotes qui défendent la colonie, souvent au prix de leurs vies.

Spensa, adolescente issue des niveaux les plus bas de cette société en strates, ne rêve que de rejoindre le corps des pilotes. Rebelle et motivée, elle est surtout la fille d’un lâche dont la trahison a provoqué la déchéance de sa famille.

Elle aura fort à faire pour convaincre sa hiérarchie et lutter contre les terribles Krells. Un vaisseau inconnu et abandonné, qu’elle découvre au plus profond des cavernes, pourrait pourtant tout changer.

Le très prolifique Brandon Sanderson (toujours traduit par la talentueuse Mélanie Fazi) délaisse cette fois-ci la fantasy, et les systèmes de magie qui lui tiennent tant à cœur, pour la SF, un domaine qu’il avait déjà abordé avec Cœur d’acier et ses suites. Cette transition lui réussit plutôt bien, et l’on retrouve une héroïne jeune et rebelle, avec un caractère bien trempé.

Une foule de personnages complète le casting, qu’il s’agisse des différents cadets de l’académie de pilotes, de leurs instructeurs ou de leurs familles. Le monde dans lequel ils évoluent est toutefois assez sombre et Sanderson, chose rare dans ses livres, n’hésite pas à sacrifier plusieurs de ses protagonistes.

L’évolution des personnages, tous très jeunes, est au centre de ce livre, et c’est ensemble qu’ils vont réussir à s’accomplir et à sauver l’humanité tout en devenant de meilleures versions d’eux-mêmes, et même en terrassant leurs propres démons. L’ambiance « humanité aux abois face à une race alien aux allures de robots » fait immanquablement penser à la série Galactica (celle des années 70 pas celle des années 2000), une paternité aussi voulue qu’assumée.

Fidèle à la tradition sandersonnienne, le livre se termine sur un joli lot de révélations qui ouvre toute grande la voie vers de futurs volumes de la même série. S’il ne s’agit peut-être pas du meilleur titre de Sanderson, Vers les étoiles est réellement très plaisant à lire malgré sa taille, assez impressionnante de prime abord. Axé autour de son ambiance et de ses personnages très attachants et bien campés, il donne envie de connaître la suite. À lire absolument.

Chronique de Philippe ‘1363’ Deniel

Nous en pensons

Notre avis

3.8

L'humanité est captive depuis des générations sur la planète Détritus, un monde poubelle où viennent s'échouer des épaves de vaisseaux spatiaux. Harcelée par les raids incessants des Krells, des ennemis aussi cruels que mystérieux, elle ne doit sa survie qu'à ses héroïques pilotes. Vers les étoiles est réellement très plaisant à lire. Axé autour de son ambiance et de ses personnages très attachants et bien campés, il donne envie de connaître la suite.

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