Un ou deux enlèvements, un androïde plus qu’humain nommé Gerulf, une enquête qui se poursuit sur la Lune, sur Mars et au-delà, nous retrouvons tous ces ingrédients, mitonnés par Jean Christophe Gapdy dans son roman de science-fiction La Reine du diable rouge.
L’auteur a trouvé son double parfait en la personne de Gerulf, l’androïde infatigable et rusé, un peu cabotin aussi. C’est le détective idéal pour les lecteurs assidus de romans noirs à rebondissements, et pour les amateurs d’espace.
Gerulf n’est pas armé, il compte sur ses analyses et déductions, ainsi que sur l’adresse de ses « cafards-espions » et sur ses « loups renifleurs »,des logiciels qu’il intègre en grand nombre dans les réseaux d’information.
Détail amusant, au début du roman, ce sont les mémoires enregistrées par Gerulf qu’un ami de longue date écoute en se replongeant dans leur passé commun. Ainsi le lecteur ne sait pas si le protagoniste principal du récit a survécu, s’il est toujours en « vie » et s’il a mené à bien sa quête jusqu’au bout.
C’est un roman policier, dans un univers décalé, avec un héros presque immortel et attachant, qui aime d’un amour puissant l’enfant enlevé qui lui avait été confié. Parions qu’il le retrouvera !
Chronique de Marie-Christine ‘1562’ Bussière
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4
Un ou deux enlèvements, un androïde plus qu'humain nommé Gerulf, une enquête qui se poursuit sur la Lune, sur Mars et au-delà. C'est un roman policier, dans un univers décalé, avec un héros presque immortel et attachant, qui aime d'un amour puissant l'enfant enlevé qui lui avait été confié.